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Des panneaux solaires sur l'Hôtel de Région de Midi-Pyrénées et le toit de Geoffroy-Guichard !

Le conseil régional Midi-Pyrénées a décidé d'installer sur les toits de l'Hôtel de Région, à Toulouse (Haute-Garonne), une centrale solaire composée d'environ 300 m² de panneaux solaires photovoltaïques, pour une puissance totale de 39 kiloWatts-crête (kWc), soit une production annuelle attendue de 43 500 kWh. Cette centrale, qui sera opérationnelle en juillet prochain, permettra de produire de l'électricité et d'éviter l'émission dans l'atmosphère d'environ 5 tonnes de CO2 par an.

Le marché, évalué à 290 000 ?, a été attribué à la société Electricité Industrielle JP Fauché SA, basée à Lafrançaise dans le Tarn-et-Garonne. Les modules-capteurs, de type verre-tedlar avec cellules en silicium polycristallin, sont des capteurs solaires de marque Tenesol, fabriqués dans l'agglomération toulousaine dans une usine inaugurée en grande pompe en décembre dernier.

Installés sur un toit en terrasse, les 198 panneaux solaires seront à peine visibles du domaine public. Avec cet équipement, parmi les plus importantes installations produisant de l'électricité solaire de Midi-Pyrénées, le Conseil Régional, qui a lancé en mars dernier un appel à projets régional « solaire-photovoltaique », souhaite montrer l'exemple en matière de développement des énergies renouvelables.

Pour l'instant, la loi interdit aux Régions comme aux Départements de produire de l'électricité, et plus précisément l'article 2224-32 du Code général des collectivités territoriales (article 2224-32). « Il nous a donc fallu travailler pendant plusieurs mois pour trouver un montage juridique » souligne le Conseil régional.

Ne pouvant exploiter en direct, la Région a finalement choisi de louer à l'entreprise Fauché à Lafrançaise, l'équipement solaire, qui de son côté pourra produire l'électricité et la revendre normalement à EDF.

A saint Etienne, dans la Loire, Ce sont 2 600 m2 de panneaux solaires qui recouvriront bientôt la tribune ouest du célèbre stade Geoffroy-Guichard. Objectif : produire de l'électricité à bon compte. Une fois réalisée, cette installation sera la plus importante de France. L'installation de panneaux photovoltaïques pour produire de l'électricité se développe de façon spectaculaire dans l'hexagone. C'est dans le cadre de ces actions en faveur du développement durable que Saint-Étienne Métropole a donc décidé d'équiper la tribune ouest de Geoffroy-Guichard (la tribune officielle), avec 2 600 m2 de panneaux photovoltaïques. L'installation de ces panneaux se réalisera par le remplacement des bacs aciers traditionnels recouvrant la tribune concernée par des bacs comportant les panneaux photovoltaïques intégrés. Ils seront raccordés au réseau basse tension par l'intermédiaire d'onduleurs. L'énergie produite sera revendue à EDF au tarif légal de 0,55 centimes par KW/h. Les travaux devraient débuter rapidement puisque l'objectif affiché est une mise en service avant le premier match de la Coupe du monde de rugby, le 9 septembre à Geoffroy-Guichard.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette installation ne bénéficiera pas directement au stade et entre autre à l'éclairage du terrain les soirs de match. Mais elle s'accompagnera d'un travail de diagnostic énergétique afin de planifier une série d'actions visant à économiser de l'énergie sur le site de Geoffroy-Guichard. En fait, Saint-Étienne Métropole, qui est propriétaire des installations sportives, va louer la toiture de Geoffroy-Guichard pour l'euro symbolique à une SAS qui prendra en charge l'investissement, la maintenance et la gestion et donc le revenu de la revente de l'électricité. Un bail sera signé pour une durée de vingt ans. Et c'est seulement en 2027 que la communauté d'agglomération retrouvera la jouissance de sa toiture et des installations.

Si l'investissement est estimé à plus de 1,7 million d'euros, l'amortissement sur vingt ans est de 1,3 million d'euros. Pour que l'affaire soit rentable, il manque donc 400 000 euros. Les collectivités locales mais également EDF et l'Ademe devraient mettre la main à poche pour boucler ce budget. Pour arriver à une exploitation optimum des panneaux photovoltaïques, Saint-Étienne Métropole compte sur un ensoleillement de 955 heures correspondant à une production de 206 996 kW/h, pour une recette annuelle de 1,14 millions d'euros dont elle peut espérer un retour dans une vingtaine d'années.

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