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Paludisme : La résistance à la chloroquine est d'origine génétique

Une équipe américaine vient de montrer qu'une mutation du gène codant une protéine de Plasmodium falciparum est responsable de la résistance à la chloroquine. Chaque année le paludisme touche 300 à 500 millions de personnes et plus d'un million en meurent chaque année. Les jeunes enfants africains sont les plus touchés. Ces dernières décennies, l'extension de la résistance à la chloroquine (anti-paludéen) sur plusieurs continents a désemparé les médecins. Ces derniers n'ont pu alors qu'administrer des médicaments plus onéreux, aux effets plus toxiques. Les premiers signes de résistance à la chloroquine sont apparus en Amérique du sud et en Asie 10 ans après son introduction en 1940. Il a fallu deux décennies supplémentaires pour que la résistance apparaisse en Afrique de l'Est, où elle s'est rapidement répandue. C'est pour cette raison que les scientifiques pensaient que la résistance à la chloroquine impliquait plusieurs gènes. Mais les chercheurs ont trouvé que la mutation d'un unique gène présent sur le chromosome 7 de P. falciparum conférait la résistance à la chloroquine. Les chercheurs ont également pu convertir une souche sensible à la chloroquine en une souche résistante en introduisant le gène muté 'PfCRT'. Toutefois, on ne connaît pas encore le rôle précis et la fonction jouée par la protéine codée par ce gène. En particulier, le mécanisme par lequel cette protéine confère la résistance à la chloroquine. Ces découvertes vont permettre aux chercheurs à mieux comprendre les mécanismes de résistance à la chloroquine les moyens d'y remédier. .

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_981000/981498.stm

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