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Une nouvelle voie thérapeutique contre les maladies immunitaires
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Une équipe de chercheurs taiwanais et américains a identifié une molécule ARN qui joue un rôle majeur dans la répression des lymphocytes T régulateurs, une découverte qui pourrait mener à un possible traitement contre des maladies auto-immunes très invalidantes, telles que le lupus et la spondylarthrite ankylosante.
Yang Huang-yu, néphrologue à l’Hôpital Chang Gung Memorial, explique que les lymphocytes T régulateurs peuvent empêcher le système immunitaire de devenir hyperactif et confondre les cellules saines du corps (dites normales) des agents pathogènes.
Des études ont montré qu’en cas d’infection, la cytokine pro-inflammatoire interleukine 6 (IL-6) ferait perdre leur fonction régulatrice aux lymphocytes T régulateurs, ayant pour conséquence l’attaque des cellules normales par le système immunitaire.
La dernière étude, menée par une équipe de chercheurs de Chang Gung et l’Université de médecine de Johns Hopkins (Johns Hopkins University School of Medicine), montre que IL-6 réprime les lymphocytes T à travers les microARN-17 (miR-17), et que la suppression de microRNA-17 aiderait le système immunitaire à restaurer son équilibre.
L’équipe, qui a mené une expérience sur les animaux, précise qu’un traitement basé sur ces découvertes devrait être disponible d'ici 10 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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