Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle voie pour produire facilement des cellules-souches
- Tweeter
-
-
2 avis :
Des travaux menés par une équipe américaine de l'école médicale de Harvard et une équipe japonaise dirigée par la professeure Haruko Obokata ont permis de mettre au point une nouvelle approche pour générer beaucoup plus facilement des cellules pluripotentes dont les perspectives d'utilisation semblent plus grandes que celles des cellules iPS (Cellules souches induites à la pluripotence).
Ces scientifiques ont en effet mis au point une technique de reprogrammation des cellules somatiques, baptisée STAP (Acquisition de pluripotence déclenchée par stimulus) qui est à la fois bien plus simple, rapide et bon marché que les méthodes actuelles et permettrait en outre de produire des cellules présentant moins de risques.
Actuellement, les cellules-souches adultes sont peu disponibles chez l'homme adulte et peu exploitables car elles sont déjà spécialisées. En 1998, la découverte des cellules-souches embryonnaires, possédant des propriétés de pluripotence, c'est-à-dire la capacité de se transformer en n'importe quel type de cellules, a permis un essor de la médecine régénérative mais l'obtention de ce type de cellules nécessite la destruction d'un embryon, ce qui pose de graves questions éthiques.
La nouvelle méthode mise au point par ces chercheurs consiste à plonger des cellules de souris dans une solution acide pendant une demi-heure, puis à les laisser reposer dans un milieu de culture environ une semaine. Cette technique de reprogrammation n'a pas besoin du recours à des embryons pour produire des cellules-souches embryonnaires et ne nécessite pas non plus de manipulations génétiques complexes.
Ce phénomène de régénération lié à une modification de l'environnement avait déjà été observé chez les plantes, mais pas jusqu'alors chez les mammifères.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un nouvel antibiotique issu des bactéries nasales
Des chercheurs allemands de l'Université de Tübingen ont découvert dans les fosses nasales une nouvelle molécule, baptisée Épifadine, qui possède d'intéressantes propriétés antibiotiques, notamment ...
Une bactérie de l'estomac peut augmenter le risque de maladie d'Alzheimer
Une étude menée par une équipe de l’université McGill vient de montrer que la bactérie Helicobacter pylor peut augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Avant d’arriver à cette ...
Une nouvelle technique innovante pour vaporiser les plaques d’athérosclérose
Des chercheurs de l'Université du Kansas ont présenté une nouvelle technique laser + ultrasons, innovante, capable de réduire la plaque d’athérome. Elle vient d'une technique laser assistée par ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 143
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :