RTFlash

Vivant

Un nouveau type de test sanguin hypersensible pour détecter certains cancers

Des chercheurs de la prestigieuse Université américaine de Stanford ont mis au point un nouveau test sanguin remarquable qui pourrait transformer la surveillance et le traitement des cancers. Cette technologie permet en effet de détecter rapidement des quantités infimes d'ADN cancéreux rejeté et circulant dans le sang ; elle permet également d'identifier avec une grande précision sur le nombre de molécules d'ADN contenant la mutation recherchée et donc sur l’importance de la tumeur du patient.

Ce test de reconnaissance des mutations spécifiques à tout cancer individuel constitue sans aucun doute une avancée vers la médecine de précision ou le traitement personnalisé des cancers.

Ce test sanguin est ainsi capable de détecter des mutations génétiques dans de petites quantités d'ADN libérées par des cellules cancéreuses dans le sang. Appelé test PCR numérique à une seule couleur, il ne nécessite qu'une fraction d'un tube à essai de sang et peut détecter jusqu'à 3 molécules portant une mutation.

Alors qu’aujourd’hui, pour surveiller les tumeurs des patients, les cliniciens ne disposent que de quelques tests sanguins, limités à certains cancers et que tous les patients atteints de cancer nécessitent une surveillance par imagerie qui peut être coûteuse et complexe, ce test moléculaire va permettre une surveillance quasi-quotidienne de la tumeur et de la réponse au traitement.

Ce nouveau test sanguin présente en outre l'avantage majeur d'être simple et peu coûteux, en particulier par rapport au séquençage de l'ADN ; le test pourrait permettre une « surveillance universelle » c’est-à-dire d’un bien plus grand nombre de patients, explique l’auteur principal, le Docteur Hanlee P. Ji, MD, professeur agrégée au Département de médecine de l'Université de Stanford.

Ce test a permis d’identifier l'ADN circulant dérivé de la tumeur de 3 patients sur six. Chez un patient, l'analyse a permis de montrer la présence de 3 mutations différentes. Ces 3 patients, dont les échantillons présentaient de très faibles niveaux d’ADN cancéreux, subissaient un traitement actif au moment de la collecte.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top