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Un nouveau pas vers l'ordinateur quantique

Deux équipes de recherche du même laboratoire au sein de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) en Australie ont chacune découvert une méthode pour résoudre l'un des principaux obstacles à la création d'un super-ordinateur quantique : la perte de précision. Elles ont créé deux types de qubits avec un taux de précision record de 99,99 %.

La première équipe a travaillé sur un atome de phosphore et l'autre sur un "atome artificiel". Pour atteindre une telle précision, les chercheurs ont utilisé une fine couche de silicium spécialement purifié, ne contenant que l'isotope 28Si. Cet isotope est stable (aucune radioactivité décelable), et n'interfère pas avec le qubit, contrairement aux isotopes naturellement présents dans le silicium.

D’une part, l'équipe d'Andrew Dzurak est parvenue à créer son qubit à partir d'un "atome artificiel" à la conception proche de celle des transistors Mosfet (transistors à effet de champ à grille isolée) utilisés dans l'électronique grand public.

En parallèle, l'équipe d'Andrea Morello a affiné la technique associée au qubit obtenu du spin d'un atome de phosphore "naturel". L'atome de phosphore possède en réalité deux qubits, l'un correspondant au noyau et l'autre à l'électron. En outre, les chercheurs ont pu conserver cette information quantique pendant plus de 30 secondes au sein du noyau d'un atome de phosphore.

La prochaine étape de ces recherches consistera à créer des paires de ces qubits super précis. Mais pour réaliser un ordinateur quantique véritablement révolutionnaire, il faudra produire des milliers de qubits, ce qui pourrait être possible en combinant l'utilisation d'atomes naturels et artificiels.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys.org

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