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Un nouveau mécanisme de détection des infections microbiennes

Après avoir identifié plusieurs molécules impliquées dans la détection des infections bactériennes, une équipe du laboratoire « Réponse immunitaire et développement chez les insectes » (CNRS - Strasbourg), conduite par Dominique Ferrandon , vient de mettre en évidence le rôle primordial de la protéine GNBP3 dans la détection des infections fongiques chez la drosophile. Cette découverte a révélé l'existence d'un nouveau mécanisme de détection de ces infections, basé sur la perception de l'activité pathogène des champignons.

Ces résultats, publiés dans la revue Cell le 29 décembre 2006, ouvrent de nouvelles perspectives dans l'étude des mécanismes de reconnaissance des infections microbiennes, dans le cadre de la réponse immunitaire innée.

Au vu de ces résultats, les chercheurs s'interrogent sur la raison de l'apparition de systèmes alternatifs de détection des organismes pathogènes. Il est supposé que l'ensemble des « Pattern Recognition Receptors » est capable de détecter la majorité des agents microbiens. Toutefois, certains pathogènes auraient trouvé le moyen d'échapper à la reconnaissance par ce jeu de récepteurs, ce qui aurait peut-être favorisé l'émergence de ces systèmes complémentaires de perception. Enfin, compte tenu de la grande conservation des voies de signalisation de type Toll entre insectes et mammifères, une question mérite d'être creusée : le système immunitaire inné des vertébrés utilise-t-il aussi un tel système de détection des infections microbiennes?

CNRS

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