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La NASA a du nez pour combattre les tumeurs du cerveau

Des neurochirurgiens du "City of Hope Cancer Center" (Californie) en collaboration avec des scientifiques de la "Brain Mapping Foundation" situé à West Hollywood ont utilisé un nez électronique développé par la NASA pour détecter les différences d'odeurs entre les cellules normales et les cellules tumorales cérébrales. Ce système offrirait de nouvelles possibilités aux neurochirurgiens pour combattre le cancer du cerveau. Les résultats préliminaires, publiés dans la revue Neuroimage, seront présentés lors du 6ème congrès annuel international "Brain Mapping & Image Guided Therapy", qui se tiendra à l'"Harvard Medical School" (Boston), du 26 au 29 août 2009.

En 2009, le "National Cancer Institue" estime que plus de 22.000 américains seront diagnostiqués pour un cancer du cerveau ou du système nerveux central. Lorsque le diagnostic est porté, le taux de survie relatif à 5 ans est de 34.8%. Environ 13.000 américains décéderont d'un cancer du cerveau ou du système nerveux central en 2009, selon les estimations du programme SEER (Surveillance, Epidemiology and End Results).

Le nez électronique ou ENose, fabriqué par le "Jet Propulsion Laboratory" (JPL)

Lors d'une série d'expériences, la "Brain Mapping Foundation" a employé l'ENose pour sentir les odeurs de lignées cellulaires tumorales (glioblastomes et mélanomes) et de cellules provenant d'autres organes (coeur et foie de poulet). Les résultats ont montré que le nez électronique était capable de différencier les cellules cancéreuses entre elles et les cellules normales entre elles.

Les expériences ont été réalisées avec un dispositif conçu avant tout pour le suivi de la qualité de l'air. Les chercheurs expliquent qu'il serait possible d'optimiser l'appareil en sélectionnant une gamme de détecteurs pour faire la distinction entre différents types de cellules et de tissus. Des études supplémentaires sont nécessaires pour étudier les signatures odorantes dans le traffic cellulaire, les métastases cérébrales, ou la migration des cellules souches.

[BE">1] permet de contrôler la qualité de l'air dans la Station Spatiale Internationale (ISS). Il peut détecter des agents contaminants avec une sensibilité allant de une à 10.000 parties par millions. Un exemplaire d'ENose a été installé dans la Station Internationale le 9 décembre 2008, après avoir été acheminé par la navette Endeavour le 14 novembre 2008 (mission STS-126). Il s'agit de la troisième génération d'ENose fabriqué par le laboratoire JPL.

Lors d'une série d'expériences, la "Brain Mapping Foundation" a employé l'ENose pour sentir les odeurs de lignées cellulaires tumorales (glioblastomes et mélanomes) et de cellules provenant d'autres organes (coeur et foie de poulet). Les résultats ont montré que le nez électronique était capable de différencier les cellules cancéreuses entre elles et les cellules normales entre elles.

Les expériences ont été réalisées avec un dispositif conçu avant tout pour le suivi de la qualité de l'air. Les chercheurs expliquent qu'il serait possible d'optimiser l'appareil en sélectionnant une gamme de détecteurs pour faire la distinction entre différents types de cellules et de tissus. Des études supplémentaires sont nécessaires pour étudier les signatures odorantes dans le traffic cellulaire, les métastases cérébrales, ou la migration des cellules souches.

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