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Des nanotubes à base d'ADN

Nouvelle avancée dans les nanotechnologies : sans aucune aide extérieure, des molécules où se cachent des bases d'ADN s'organisent en tubes dont le diamètre mesure à peine quelques milliardième de mètres.Pour créer cette nouvelle molécule, Hicham Fenniri et son équipe n'ont utilisé que deux des quatre bases de l'ADN : la guanine et la cytosine. Les chimistes de la Purdue University, en fait, n'ont gardé de ces bases que les parties qui les attachent l'une à l'autre. La guanine et la cytosine, en effet, se lient toujours ensemble : une propriété essentielle - la même qui caractérise les deux autre bases de l'ADN - qui permet au code génétique de se répliquer. Ces bouts de base, mélangées avec d'autres substances puis laissées à elle-même dans un peu d'eau, ont donc répondu à l'appel de la nature : elles se sont liées... avec elles-mêmes. Six par six, elles ont formé des cercles ayant un diamètre de 3,5 nanomètres, c'est-à-dire 3,5 milliardièmes de mètre. Pour que ces molécules soient aussi tubulaires que circulaires, les chercheurs se sont assurés qu'une seule de leurs extrémités se lierait avec l'hydrogène présent dans l'eau. Un détail important : ce bout de molécule se place à l'extérieur du cercle et "protège" l'autre bout - qui déteste l'hydrogène - en formant un "rempart" avec les autres disques. D'où le tube. L'autonomie de ces nouvelles molécules, écrivent les chercheurs dans le Journal of the American Chemical Society, permet de réduire les interventions humaines et les erreurs qui en découlent. Un grand avantage par rapport aux nanotubes à base de carbone qui ont excité bien des scientifiques malgré leur bien moins grande indépendance.

Cybersciences : http://fr.news.yahoo.com/010418/23/16xvi.html

Journal of the American Chemical Society :

http://pubs3.acs.org/s97is.vts

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