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Des nanoparticules biodégradables comme arme bactériologique

Des chercheurs issus de l'Institute of Bioengineering and Nanotechnology (IBN), un institut singapourien du BMRC de l'Agence singapourienne pour la Science, la Technologie et la Recherche (A*STAR) et de IBM Research - Almaden, situé près de San José en Californie (USA), ont développé des nanoparticules à base de polymères biodégradables, afin de combattre des super bactéries résistantes aux antibiotiques conventionnels, telle que la "Methicillin-Resistant Staphylococcus aureus" (MRSA). Ces bactéries sont très présentes sur la peau et peuvent être contractées dans de nombreux lieux publics tels que les écoles ou les hôpitaux.

Ces polymères synthétiques, qui transportent donc des charges de médicaments, possèdent des propriétés antimicrobiennes très intéressantes et un mode d'interaction aux cellules infectées particulier dont voici le mécanisme :

1) Dans l'organisme, ils s'auto-assemblent d'abord en nanoparticules quand ils se dissolvent dans l'eau. Avant d'interagir avec la membrane bactérienne, contrairement à d'autres polymères, ces nanoparticules créent donc de nouvelles structures qui sont attirées vers la membrane des cellules infectées par le biais d'interactions électrostatiques. La structure cible ainsi sélectivement.

2) Avec précision, les antibiotiques peuvent ainsi pénétrer dans la cellule et la détruire de l'intérieur après avoir été déposés par les nanoparticules.

3) Les nanoparticules, étant biodégradables, sont ensuite éliminées naturellement par le corps.

A noter que ces nanoparticules ont la capacité d'éliminer des bactéries sans provoquer d'hémolyse, c'est-à-dire sans détruire de globules rouges sains, et, étant biodégradables, elles ont un grand potentiel pour traiter des maladies infectieuses in-vivo. Comme seule une faible concentration est requise, leur toxicité pour l'organisme humain est limitée.

Cette découverte de première importance a été conçue en 2007 et les polymères antimicrobiens ont été testés sur des échantillons cliniques microbiens par le State Key Laboratory for Diagnosis and Treatment of Infectious Diseases, First Affiliated Hospital, College of Medicine lié à l'université de Zhejiang en Chine.

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