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Des mûres contre le cancer de la peau !

Des chercheurs du centre médical de l'université de l'Ohio (USA) viennent de montrer qu'un composant de la mûre était capable de ralentir de manière significative la croissance des carcinomes (cancers de la peau) chez des souris exposées au rayonnement ultra-violet de B (UVB), la lumière la plus dangereuse dans le spectre solaire.

« En termes d'efet anti-inflammatoire, nous n'avons jamais vu un effet aussi puissant » précise le Professeur VanBuskirk, rersposable de cette étude présentée à l'occasion de la réunion annuelle de l'association américaine de la recherche sur le cancer.

Bien que le carcinome basocellulaire ne soit pas aussi dangereux que le mélanome malin, il peut être mortel chez certains patients dont le système immunitaire est affaibli par la maladie. Le carcinome est le deuxième cancer en fréquence, aux Etats-Unis, avec des 250.000 nouveaux cas environ tous les ans. Le Professeur VanBuskirk est persuadé que le développement du carcinome, comme celui d'un grand nombre de cancers, est fortement lié à une réponse inflammatoire de l'organisme.

La gelée de mûres aurait des effets protecteurs parce qu'elle contient des anthocyanines, une catégorie d'antioxydants puissants qui donnent aux mûres, myrtilles et cassis leur couleur foncée.

En mesurant le niveau d'une enzyme appelée myeloperoxidase, les chercheurs on pu montrer que les souris exposées aux UVB trois fois par semaine pendant 25 semaines mais protégées par un gel à base d'anthocyanines multipliaient par cinq leur capacité de résistance au carcinome par rapport aux souris non protégées.

Selon les chercheurs, cette étude laisse entrevoir la possibilité de fabriquer un gel capable de réparer de manière très efficace les dommages subis par la peau à cause d'une exposition solaire excessive. Les chercheurs soulignent en outre que ce composant actif est un produit naturel qui n'entraîne aucun effet secondaire perceptible. Dernier avantage, l'efficacité du composant est telle qu'une faible quantité de fruits suffit pour sa production.

Ohio State University Medical Center

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