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Le MPEG-4, clé du multimédia

Internet, nouvelle tour de Babel ? Des formats y prolifèrent. Le HTML, le VRML, Java... qui ont en fait du mal à communiquer entre eux, alors qu'ils se trouvent sur un même document. L'intégration recherchée se heurte ainsi à la difficulté de faire cohabiter ces médias entre eux. L'arrivée du MPEG-4 pourrait résoudre le problème... Dans le contexte de la convergence entre le Net et la télévision, il devrait permettre d'intégrer des contenus appropriés aux deux environnements. Le MPEG-4 dérive en fait directement du MPEG-2. Ce standard, rappelons-le, spécifie comment l'audio, la vidéo et les données associées sont acheminées dans le même tuyau dans une étroite synchronisation. Et ces tuyaux sont aussi bien le câble, les réseaux terrestres, les satellites que les réseaux ATM. Les taux de transfert usuels sont de 2 à 10 Mbits/s pour la vidéo et de 32 à 384 Kbits/s pour l'audio. Par rapport au MPEG-2, le MPEG-4 offre davantage d'interactivité et la capacité de mélanger plusieurs scènes, quels que soient le réseau et les terminaux employés. Il utilise une interface générique de connexion, le DMIF (Delivery Multimedia Framework), qui traite de façon homogène tous les flux d'informations, qu'ils proviennent d'une unité de stockage local, d'un serveur Web ou d'un canal de télédiffusion audiovisuel. Pour le stockage, le MPEG-4 fonctionne comme unformat " intermédia ". Il offre la possibilité de conserver des médias mélangés sur un seul fichier qu'il peut transporter ensuite via plusieurs sortes de tuyaux. Le MPEG-4 permet aussi de modifier le contenu des scènes et les propriétés des objets, animer les scènes depuis un serveur à distance, ou encore comprimer des scènes dans une fourchette allant de 5 à 100...

(LMI/12/11/98)

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