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Mieux détecter les cellules-souches malignes

Il est capital d'éliminer la totalité des cellules tumorales afin de limiter le risque de propagation des cellules malignes. Parmi les cellules cancéreuses, la sous-population de cellules souches de cancer constitue la principale catégorie impliquée dans la progression des tumeurs et la résistance aux traitements. Leur détection est donc un enjeu important pour empêcher toute récidive cancéreuse.

Le professeur Tetsuya Taga et ses collègues de la Tokyo Medical and Dental University viennent de mettre en évidence un problème majeur lors de la détection par immuno-fluorescence de ces cellules dans un modèle de cancer du cerveau particulièrement agressif.

En effet, les travaux de ces chercheurs révèlent qu’une sous-population de cellules souches tumorales, contrairement aux autres cellules constituant la tumeur, n’accumulent pas suffisamment de fluorescence pour permettre leur détection. En échappant à cette dernière, ces cellules participent davantage à l’inefficacité du traitement et à un nouveau développement de la tumeur.

Les chercheurs se sont alors intéressés au mécanisme responsable du faible niveau d’immunofluorescence. Ils ont ainsi testé l’effet d’un chélateur du fer, ion qui permet aux cellules d’abaisser la fluorescence, et ont montré qu’en utilisant cette molécule déjà cliniquement approuvée, il était possible de booster le niveau de fluorescence dans ces cellules souches cancéreuses initialement peu fluorescentes.

Les chercheurs ont finalement identifié un gène, celui de l’hème oxygénase-1 (OH-1), très probablement à l’origine de ces niveaux différents de fluorescence et qui constitue une cible très intéressante pour améliorer la détection par fluorescence des cellules souches cancéreuses et minimiser davantage le risque de réapparition tumorale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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