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Mieux contrôler le stress pour prévenir la douleur chronique

Des théories récentes suggèrent que la douleur chronique pourrait être en partie entretenue par des réponses physiologiques inadaptées de l'organisme face à un stress récurrent.

Une étude de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) a examiné les associations entre les niveaux de base de cortisol recueillies pendant sept jours consécutifs, les volumes de l'hippocampe et l'activation du cerveau à des stimulations thermiques administrées chez 16 patients souffrant de douleurs chroniques au dos et chez 18 sujets témoins en bonne santé.

Les résultats ont montré que les patients souffrant de douleurs chroniques au dos présentaient des niveaux plus élevés de cortisol que les sujets témoins. Chez ces patients, ce niveau élevé de cortisol a été associé au volume de l'hippocampe plus petit et à une douleur plus forte, comme le montre l'activité constatée dans le gyrus parahippocampique antérieure, une région impliquée dans l'anxiété d'anticipation.

Ces résultats confirment et éclairent les liens entre stress et  douleur chronique en montrant que la réponse endocrinienne provoquée par le stress induit des changements dans la fonction hippocampique qui peuvent contribuer à rendre la douleur persistante. Il serait donc indiqué, pour les personnes souffrant de douleur chronique, d'essayer de prévenir les effets aggravants du stress.

Ce travail ouvre de nouvelles voies pour les sujets souffrant de douleurs en leur proposant une gestion du stress par divers moyens comme la relaxation ou la méditation.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

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