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La microcirculation : un facteur-clé pour vivre cent ans !
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Selon une étude italienne de l’Université La Sapienza (Rome), une bonne microcirculation sanguine révélée par les niveaux d’une hormone, l’adrénomédulline, est un facteur de durée de vie accrue. Ces recherches ont été menées sur une cohorte de 29 participants âgés de 92 ans et plus dont certains centenaires.
La longévité humaine a précédemment été liée à des facteurs génétiques, à la restriction calorique et certains facteurs de mode de vie tels que l’activité physique ou le régime méditerranéen. Avec cette étude pilote sur quelques-unes des personnes les plus âgées du monde, ces chercheurs italiens identifient ici un facteur supplémentaire qui contribue de manière significative à une vie plus longue : ils constatent chez ces presque centenaires que la perfusion des organes et des muscles est quasiment aussi efficace qu’en moyenne, chez les personnes de 30 années plus jeunes.
Selon l’étude, la microcirculation devrait donc être au nombre des facteurs de longévité. Il s’agit du flux sanguin à travers les petits vaisseaux (capillaires) dans le système circulatoire. Dans ces régions, l’oxygène et les nutriments sont directement délivrés à des cellules, tandis que les débris métaboliques, des toxines et le CO2 sont expulsés. La pression artérielle et la température corporelle sont également régulées par la microcirculation, par la dilatation ou la contraction du réseau capillaire qui alimente les muscles, les organes et la peau.
Cette analyse constate que de faibles concentrations sanguines de l’hormone peptidique adrénomédulline (bio-ADM) indiquent une bonne microcirculation. Cette analyse porte sur précisément 29 participants âgés en moyenne de 92 ans et sur 52 parents plus jeunes âgés en moyenne de 60 ans, ayant les mêmes bases génétiques et exposés à des facteurs environnementaux similaires, puisque vivant dans le même domicile. Les analyses de biomarqueurs sanguins ont été comparés à ceux d’une autre cohorte de 194 personnes en bonne santé, âgés en moyenne de 64 ans, suivis durant 8 ans.
Cette étude montre que les niveaux de l’hormone adrénomédulline sont chez ces presque centenaires aussi faibles que les niveaux relevés chez les participants plus jeunes. Ces très faibles concentrations de ce biomarqueur indiquent un système endothélial et une microcirculation efficaces permettant une bonne irrigation sanguine des organes et des muscles. Les niveaux de bio-ADM et une bonne microcirculation peuvent donc être considérés comme 2 marqueurs de bonne qualité de vie et de longévité, concluent les auteurs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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