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Michael, portail européen de la culture, ouvrira en 2007

En 2001, la France mettait en ligne un catalogue de ses fonds culturels numérisés (bibliothèques, musées...). L'Italie, qui est en train de développer une bibliothèque numérique, a ouvert un portail des archives nationales (Archivi) et travaille actuellement à une base de données des archives privées des architectes. Et le Royaume-Uni est en train de créer un « Web de la connaissance », alimenté par les fonds des musées, des bibliothèques et des archives. Toutes ces initiatives convergent vers un même objectif : elles préparent le terrain à un projet trans-européen lancé par ces trois pays, Michael (Inventaire multilingue du patrimoine culturel européen).

Il s'agit ni plus ni moins de créer « le premier grand portail européen de la culture », a résumé le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, lors de la première présentation du projet vendredi 1er avril. Le but : « donner accès à l'ensemble du patrimoine culturel numérisé ». Derrière ces grandes formules, il s'agit concrètement d'un gigantesque inventaire multilingue, destiné au grand public comme aux spécialistes. Il se présentera sous forme de fiches délivrant toutes les informations liées au document, qu"il s'agisse d'une peinture, d'un élément d'architecture, d'un texte, d'une vidéo, d'un son...

C'est aussi « un point d'accès unifié aux collections, précise Christophe Dessaux, pilote du projet pour le ministère français de la Culture, et un moyen de coordonner diverses politiques de numérisation en Europe, pour avoir des approches communes, une méthodologie commune et un modèle standard d'inventaire. » Chaque collection restera référencée dans sa langue d'origine sur Michael, mais les requêtes par moteur de recherche pourront se faire dans la langue de l'utilisateur. Le projet Michael a démarré le 1er juin 2004 et doit être ouvert le 31 mai 2007.

MC

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