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Un métier stimulant permet de garder son cerveau en bonne forme
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Dis-moi comment tu travailles, je te dirai comment tu vieilliras ? C'est en tout cas les conclusions d'une étude réalisée par des chercheurs de l'université allemande de Leipzig, qui montre que la vie professionnelle peut protéger le cerveau des effets du temps.
Des tests cognitifs ont été menés pendant huit ans sur une cohorte de 1054 personnes, âgées de 75 ans et au-delà. L'expérience a révélé que les témoins qui avaient travaillé au cours de leur vie dans un environnement professionnel "riche" enregistraient des taux de déclin cognitif plus faibles que les autres.
Les chercheurs entendent par là des métiers qui sollicitent les fonctions cognitives, et surtout deux d'entre elles : "l'intelligence verbale" - le langage - et "les fonctions exécutives", comme le raisonnement, la logique ou la stratégie, qui aident à résoudre des situations complexes. "Les résultats suggèrent qu'une vie professionnelle riche en tâches qui stimulent l'intelligence verbale et les fonctions exécutives peut aider à maintenir un bon fonctionnement cognitif après 75 ans", concluent les auteurs. Paradoxalement, les conditions de travail actuelles décriées pour créer de plus en plus de fatigue cognitive - avec la multiplication des tâches, par exemple - pourraient aussi avoir "des effets positifs sur la santé".
L'impact du travail pourrait être plus important que l'éducation, déjà connue pour son rôle bénéfique sur le cerveau. Les scientifiques ne s'expliquent pas encore totalement comment s'opère la protection, mais ils évoquent l'hypothèse d'une "réserve cognitive" formée au cours de la vie, et qui serait alimentée entre autres par les tâches professionnelles les plus exigeantes mentalement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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