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Une ménopause précoce est associée à un risque plus élevé de diabète

Selon une vaste étude réalisée sur 3 639 femmes ménopausées, la ménopause précoce est associée à un risque plus élevé de développer un diabète de type 2 (DT2). Les chercheurs ont utilisé les données des femmes de la cohorte prospective de Rotterdam, aux Pays-Bas. Leur âge moyen était de 66,2 ans, et elles avaient été ménopausées en moyenne à l’âge de 50 ans.

De nombreux facteurs confondants ont été recherchés et pris en compte, parmi lesquels les antécédents médicaux, en particulier cardiovasculaires, la consommation de tabac et d’alcool, la pression artérielle, le nombre de grossesses et l’âge des premières règles. Plusieurs paramètres biologiques étaient aussi mesurés (cholestérolémie, CRP…), mais aussi la taille, le poids, l’IMC, les taux de glucose et d’insuline, ou encore d’hormones sexuelles.

Parmi les 3 639 femmes de l’étude, 348 ont développé un diabète de type 2 pendant le suivi. Par rapport aux femmes ayant une ménopause tardive (après 55 ans), les femmes ayant eu leur ménopause avant 40 ans voyaient leur risque de diabète de type 2 multiplié par 4 ; celles qui avaient été ménopausées entre 40 et 44 ans voyaient ce risque multiplié par 2,4, et pour celles qui étaient ménopausées à un âge normal (entre 45 et 55 ans), le surrisque était de 60 % par rapport à la ménopause tardive.

Ce risque semble indépendant des facteurs de risque pour le DT2 que sont l’IMC, les niveaux de glucose et d’insuline, ainsi que pour les niveaux d’hormones sexuelles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Le Quotidient du médecin

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