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Un mécanisme de reprogrammation des neurones élucidé
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Une équipe de l'Université de Médecine d'Innsbruck, en coopération avec deux chercheurs de l'Université de Dundee (Royaume-Uni), a découvert un "interrupteur moléculaire", responsable d'une reprogrammation des cellules neuronales. La compréhension de ce phénomène laisse espérer des avancées dans le traitement des maladies neuro-dégénératives ainsi que dans l'amélioration des connaissances relatives au fonctionnement de la mémoire.
Contrairement à d'autres cellules du corps humain, les neurones n'ont pas la capacité de se diviser pour remplacer leurs congénères malades ou détruits. Dans des cas extrêmes, comme pour les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, la perte des neurones conduit à de graves altérations des capacités mentales et motrices, menant finalement au décès de la personne atteinte. Cependant, les résultats obtenus par cette équipe de chercheurs montrent que les neurones peuvent être reprogrammés pour effectuer de nouvelles tâches s'ils en reçoivent la commande.
Les chercheurs d'Innsbruck ont étudié la façon dont les cellules du système nerveux autonome, qui contrôle entre autres le fonctionnement des organes et des glandes, peuvent altérer les propriétés des neurones. Ils ont ainsi découvert qu'une protéine portant le doux nom de p38 joue un rôle essentiel : cette protéine active en effet un nombre significatif de gènes. Les scientifiques ont alors constaté que les neurones à l'origine de l'envoi des molécules messagères d'acétylcholine, et généralement responsables pour les muscles, les vaisseaux sanguins, les os et les glandes, envoient après reprogrammation des molécules de noradrénaline - ce que font usuellement les neurones responsables de la peau et de la plupart des autres organes.
Les chercheurs s'intéressent donc aux moyens de profiter de cette plasticité. Quels sont les autres changements de fonctions neuronales possibles ? Selon les résultats obtenus, il peut être envisageable de faire assumer par des neurones sains le rôle des neurones perdus.
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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