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Marcher vite pour prévenir le cancer de la prostate

Ce n'est plus à démontrer, la pratique régulière d'une activité physique est bonne pour la santé. La marche rapide apparaîtrait même comme un excellent indicateur d'espérance de vie. Une équipe américaine va plus loin, affirmant qu'elle pourrait retarder voire enrayer la progression d'un cancer prostatique.

Sur deux ans, de 2004 à 2005, le Professeur Erin Richman et son équipe de l'Université de Californie à San Francisco, ont suivi 1 455 patients atteints d'un cancer de la prostate. Les résultats de leur observation ont montré qu'à partir de 3 heures par semaine, la pratique de la marche rapide permettait de réduire de 57 % les perspectives d'évolution de la maladie. « Marcher, c'est un acte qui est à la portée de chacun d'entre nous et qui permet d' améliorer sa santé » explique l'auteur. Marcher oui, mais pas n'importe comment. Car les résultats les plus significatifs ont été observés parmi les patients dont le pas était le plus alerte. Pour le Professeur Richman en effet, « marcher à un rythme ‘normal' ne semble pas apporter les mêmes bénéfices ».

Rappelons qu'avec 71 600 nouveaux cas par an en France, le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez l'homme. Il est loin devant les cancers pulmonaire (26 900 cas) et colorectal (21 100 cas). En termes de mortalité, le cancer de la prostate avec 8 800 décès annuels, se situe après le cancer du poumon (21 100 décès) et le cancer colorectal (9 200 décès). Alors, trois heures de marche par semaine, une épreuve de force ? Pas vraiment. A bien y réfléchir, cela correspond à trente minutes par jour, cinq fois par semaine… Soit très exactement le contenu des recommandations de l'OMS.

Destination Santé

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