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Le manque de sommeil à l'adolescence prépare le diabète de l'adulte

Une étude de la Penn State a montré une association, chez les adolescents et spécifiquement les garçons, entre la durée du sommeil à ondes lentes, le risque de résistance à l'insuline et le risque de diabète de type 2. Ces recherches montrent que les quatre adolescents sur dix qui ne dorment pas au moins 7 heures par nuit augmentent sensiblement leurs risques de diabète à l'âge adulte.

Le sommeil à ondes lentes est une étape importante du sommeil impliquée dans la consolidation de la mémoire, la récupération physique, une réduction des niveaux de cortisol, l’hormone de stress et une réduction de l'inflammation. Ainsi, après une nuit blanche, le sommeil à ondes lentes va contribuer à compenser ce manque et rétablir l’équilibre métabolique et la vigilance cognitive. Si la littérature a montré que cette étape du sommeil se réduit avec l’âge, aucune étude ne l’avait encore spécifiquement associée au risque métabolique.

L’étude a été menée sur 700 enfants, âgés de 5 à 12 ans, à 54 % des garçons, suivis pour les données de sommeil pour 421 d’entre eux durant 8 années, jusqu’à l'adolescence. Au début de l’étude et durant le suivi, les participants ont passé des nuits sous « surveillance » durant 9 heures. Des mesures de la graisse corporelle, de la résistance à l'insuline et les scores aux tests neurocognitifs ont également été pris en compte. Ces travaux montrent l'importance d'adopter une bonne hygiène de vie le plus tôt possible.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 

JOP

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