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La maladie de la vache folle n'est pas héréditaire
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Les vétérinaires britanniques sont convaincus que la maladie de la vache folle n'est pas héréditaire. Elle ne peut pas être transmise par un animal à sa descendance, affirment-ils dans une étude effectuée au Royaume-Uni. Le seul mode de contamination est la voie alimentaire, estime le professeur John Wilesmith de l'agence des laboratoires vétérinaires, qui s'inquiète des risques liés à l'importation d'alimentation animale en Grande-Bretagne. "Le risque existe toujours d'une contamination à partir des cargaisons de bateau, parce que les aliments du bétail sont échangés dans le monde entier et que nous savons qu'un certain nombre de pays ont cette maladie", a-t-il expliqué. Une situation qui justifierait un renforcement des contrôles de l'alimentation animale à son entrée sur le territoire britannique, selon M. Wilesmith. Fort des conclusions de l'étude menée par les vétérinaires, la Commission britannique de la viande et du bétail (MLC) plaide désormais en faveur de la levée de l'embargo sur l'exportation d'embryons de veaux britanniques. Le Royaume-Uni est le pays européen d'où l'épidémie d'encéphalopathie spongiforme est partie, suite à une modification dans le traitement thermique des farines de viande. C'est également la zone d'Europe, où l'ESB a frappé le plus durement avec un total de 180.000 cas de vache folle. Mais des rapports scientifiques ont également estimé à plus d'1 million le nombre de vaches malades passées dans la chaîne alimentaire outre-Manche entre 1970 et 1990. La forme humaine de la maladie, connue sous le nom de nouveau variant de Creutzfeldt-Jacob a fait 114 personnes victimes en Grande-Bretagne dont 8 sont encore en 106 sont décédées.
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