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Maladie d'Alzheimer : une nouvelle protéine impliquée
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Des scientifiques belges ont découvert le rôle important joué par une protéine dans la progression de la maladie d’Alzheimer, ouvrant la voie à la possible mise au point d’une nouvelle voie thérapeutique. La protéine GPR3 pourrait être une cible clé pour réduire, voire empêcher, l’accumulation de fragments de protéine bêta-amyloïde --une sorte de protéine-- dans le cerveau qui empêche une communication normale entre les neurones. Ce dysfonctionnement est considéré comme la principale cause de la maladie d’Alzheimer, une dégénérescence incurable du cerveau frappant plus de 30 millions de personnes âgées dans le monde.
« Nous avons découvert que GPR3, une protéine active dans le cerveau, jouait un rôle significatif dans la formation de bêta-amyloïde et l’agrégation de ce peptide pour former des plaques » amyloïdes, explique Amantha Thathiah, une scientifique de l’Université de Louvain (Belgique). « Notre étude montre que l’absence de cette protéine GPR3 réduit la formation de plaques amyloïdes et le déclin cognitif dans plusieurs modèles de recherche de la maladie sur des souris qui ont permis d’identifier GPR3 comme une cible thérapeutique contre Alzheimer », ajoute-t-elle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Translational Medicine
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