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La lumière au service du système immunitaire

Depuis quelques années, une nouvelle technique, l'optogénétique, mise au point aux États-Unis en 2005, ne cesse d'étonner chercheurs et scientifiques par ses possibilités thérapeutiques dans de multiples domaines : maladies oculaires, dépression, anorexie, maladie de Parkinson. Cette technique consiste à stimuler des protéines photosensibles ou des gènes à l'aide d'un faisceau lumineux de longueur d'onde spécifique, acheminé par fibre optique.

Depuis 2010, plusieurs études ont montré que certaines opsines étaient capables d'activer ou d'inhiber les neurones sous l'effet d'un faisceau lumineux d'une longueur d'onde particulière. Les opsines sont des protéines membranaires que l'on trouve dans la plupart des êtres vivants et qui sont sensibles à l'énergie lumineuse.

On sait également que nos cellules possèdent des récepteurs membranaires qui leur permettent de détecter différents types d'informations et notamment les signaux lumineux.

Mais cette fois, des chercheurs de la Washington University à Saint-Louis ont réussi, en introduisant des récepteurs photosensibles dans les cellules immunitaires, à faire migrer ces cellules en modifiant l'information lumineuse reçue. Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs ont remplacé les récepteurs des globules blancs par des opsines. Ils sont ainsi parvenus à modifier le signal de commande des cellules immunitaires et à les orienter vers le faisceau lumineux.

Dans cette expérience précise, les chercheurs ont utilisé une opsine sensible à la lumière bleue afin de stimuler les protéines G qui permettent la migration des cellules immunitaires.

L'optogénétique s'affirme donc comme un des outils thérapeutiques nouveaux les plus prometteurs au niveau cellulaire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

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