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Le livre électronique décolle

La Fnac a annoncé, jeudi 21 octobre, le lancement de son "Fnacbook", une liseuse à encre électronique dotée d'un accès 3G et Wi-Fi au site de l'enseigne. L'appareil sera disponible à partir de la mi-novembre. "Nous avons l'ambition de devenir le leader de ce marché hyper concurrentiel" et récent, a indiqué lors d'une conférence de presse le PDG du groupe, l'une des enseignes que le groupe PPR souhaite vendre.

Le détenteur d'un Fnacbook, fabriqué par Sagem, pourra avoir dans sa poche une "bibliothèque" de 2 000 livres, sur un catalogue en ligne de 80 000 livres et 750 bandes dessinées. Les fichiers pourront également être lus sur des terminaux comme l'iPhone et l'iPad, puis sur les appareils équipés du systèmeAndroid de Google.

Le Fnacbook sera précédé par Oyo, liseuse lancée le 30 octobre par les distributeurs de livres France Loisirs et Chapitre. Ces nouveaux modèles s'ajouteront a une gamme de liseuses déjà bien étoffée en France. Sony propose déjà son Reader, et l'entreprise française Booken un Cybook.

Mais le principal concurrent demeure le Kindle, qui continue de tirer les ventes du distributeur Amazon. Le groupe américain affirme que le Kindle est le produit qu'il vend le plus depuis deux ans. L'attrait pour les e-books semble durable aux Etats-Unis, même si ces appareils devraient se cantonner à un marché de niche, montre un sondage récent. Environ 8 % des lecteurs américains utilisent une liseuse électronique et 12 % déclarent être prêts à en acheter une dans les six mois à venir.

Le marché français péchait jusque-là par une l'offre de contenus en français réduite et de la rareté de "plates-formes unifiées centralisant" les titres, ajoute l'expert. Or ces freins commencent à s'estomper : l'offre s'élargit avec des plates-formes comme Numilog d'Hachette, et se diversifie en français.

Le marché des livres électroniques a "explosé" aux Etats-Unis "à cause du prix qui a été, dans un premier temps en tout cas, très bas", indique le PDG de la Fnac. En France, il s'attend à un décollage "moins rapide" car les livres électroniques ne seront pas vendus à moins 70 % par rapport au papier. "Nous pensons que -30% sera le bon prix", indique-t-il.

LM

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