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L'utilisation des nanotechnologies va repousser les limites du stockage des données

Une densité de 20 Go par pouce carré représente la limite pour les techniques actuelles de disque dur, Au-delà, les pertes de données seront inévitables du fait de la trop faible distance entre les bits sur la surface magnétique. Or, cette densité devrait être atteinte dans quelques années. Pour la dépasser, Seagate planche sur l'OAW (Optical Assisted Windchester). L'idée est de seconder la tête de lecture par un laser. La couche magnétique doit être composée d'un matériau à base de minéraux amorphes, dont il est extrêmement difficile de faire varier les charges magnétiques à température ordinaire. En écriture, le rayon laser se charge de chauffer la surface magnétique. En lecture, le rayon laser passe en mode de faible consommation d'énergie et réagit comme avec les actuels disques magnéto-optiques. Autre voie de recherche pour IBM : la nanomécanique. L'invention d'un microscope à effet tunnel avait valu à son laboratoire de Zurich de remporter un prix Nobel. Depuis, en s'appuyant sur l'AFM (Atomic Force Microscopy), les chercheurs tentent d'accroître la densité de données stockées sur une surface infime. Ici, sur une couche de polymère, les bits sont représentés par de petites entailles provoquées par la piqûre de minuscules pointes. Des pointes également capables de relire les données à des débits de 100 Mbits par seconde. Le premier prototype utilise 1 024 pointes, disposées selon une matrice de 32 par 32 et couvrant une surface de 3 mm sur 3 mm. Des entailles séparées de seulement 30 nanomètres ayant été réalisées avec une seule pointe, IBM envisage d'atteindre une densité de 500 Gbits par pouce carré, 20 fois supérieure à celle des disques durs actuels les plus performants du marché. L'effacement des données se fait par réchauffement de la couche de polymère qui revient à son état initial. pour succéder aux disques actuels figure le stockage holographique. Dans un hologramme traditionnel, chaque angle de vision offre une vue différente du même objet pour donner l'impression de relief. Mais dans le cas du stockage, plutôt que de présenter une autre vue du même objet, on conserve des pages différentes d'informations, chaque bit étant représenté par un point. Le support est un cristal spécial dans lequel un laser peut lire et écrire. Et pas seulement à la surface, dans le volume aussi. Jusqu'à 10 000 pages d'un mégabit ont ainsi été stockées sur un cristal de la taille d'un morceau de sucre, soit plus de 1 Go de données. Contrairement au disque dur, ici, il n'y a pas de moteur, donc pas de parties mécaniques, les temps d'accès seraient alors extrêmement rapides : IBM se dit capable de lire un milliard de bits par seconde (125 Mo/s). Et on peut parfaitement envisager un support amovible.

Vunet(dossier) : http://www.vnunet.fr/VNU2/svm/dossiers/diskdur.htm

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