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L’impression 3D, futur de l’alimentation ?

Plusieurs entreprises se lancent dans le développement d’imprimantes 3D spécialisées dans la production alimentaire. Miguel Valenzuela, passionné du « Maker movement », vient de lancer Pancakebot, une imprimante à pancake qui utilise un logiciel intégré et rend possible la modélisation d’une forme particulière au moment où la pâte est déversée.

Ce projet est tout sauf fantaisiste et il est actuellement sur la plate-forme de financement participatif Kickstarter, où il a largement dépassé son objectif de 50.000 dollars pour atteindre plus de 300.000 dollars, une semaine avant la fin de la campagne. L’engouement du public pour ce projet prouve l’intérêt grandissant des imprimantes de nourriture en 3D. D’ailleurs, les constructeurs communiquent en comparant leur produit au micro-ondes qui avait suscité des questionnements sur sa sécurité lors de sa sortie. En effet, à terme, les imprimantes 3D pourraient le remplacer dans les foyers, dans la mesure où elles permettent de préparer rapidement un plat.

Pour le moment, trois entreprises se taillent la part du lion dans le secteur des imprimantes 3D spécialisées dans l’alimentaire. La première est appelée Food 3D Printer et est conçue par le spécialiste taïwanais de l’impression 3D, XYZPrinting. L’imprimante a été présentée au Consumer Electronics Show de Las Vegas cette année et devrait être commercialisée dans les prochains mois.

Mais contrairement à son concurrent, Foodini, créé par l’entreprise espagnole Natural Machines, la première imprimante ne cuit pas encore les ingrédients, seule la forme est créée et il faudra ensuite faire cuire le tout. Foodini pour sa part prévoit d’intégrer la partie cuisson à son futur prototype, prévu pour la fin de l’année 2015. L’autre acteur est 3D Systems avec le CocoJet Printer, conçu en partenariat avec le chocolatier américain Hersheys. Cette imprimante est ainsi spécialisée dans l’impression de chocolat et est destinée aux chefs pâtissiers.

Le plus grand potentiel de ces appareils réside dans la personnalisation de la qualité des plats. À l’ère du Quantified Self, il est possible de quantifier sa forme physique mais également ses besoins caloriques. Avec ces informations, une imprimante pourra alors permettre de doser la quantité exacte de vitamines, calories, minéraux, etc. dans les plats préparés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CNET

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