Vivant
L'EyeBrain Tracker utilisé dans un essai clinique sur la maladie de Parkinson
- Tweeter
-
-
0 avis :
Déjà utilisé pour le diagnostic précoce des syndromes parkinsoniens, comme la paralysie supranucléaire progressive (PSP), la dégénérescence cortico-nasale (CBD) ou encore l'atrophie multisystématisée (AMS), l'EyeBrain Tracker, un dispositif développé par EyeBrain, une entreprise d'une quinzaine de personnes, créée en 2008 et localisée à Ivry-sur-Seine, près de Paris, l'est actuellement dans le cadre d'une étude clinique qui s'intéresse aux dyskinésies induites par le traitement à la levodopa chez les patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique.
Lancée en juin 2010 par le Professeur Tison, neurologue rattaché à l'équipe CNRS "Physiopathologie des syndromes parkinsoniens" (Institut des Maladies Neurodégénératives), et financée par le Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, cette étude vise à trouver des biomarqueurs des complications tardives d'un traitement par levodopa. Rappelons que cette molécule qui se transforme naturellement en dopamine dans le cerveau est l'un des seuls médicaments disponibles pour ralentir les effets de la maladie de Parkinson. Néanmoins, elle entraîne chez des patients, au fil du temps, des dyskinésie qui se traduisent par des mouvements anormaux affectant préférentiellement la face et s'étendant jusqu'aux membres.
30 personnes vont être ainsi testées, dont la moitié sont des parkinsoniens traités à la levodopa avec des dyskinésies, tandis que l'autre moitié, composée de personnes non souffrantes, sert de groupe témoin. Il s'agit d'étudier si la levodopa modifie les paramètres des saccades oculaires de manière corrélée à l'amélioration de la motricité. L'utilisation de l'EyeBrain Tracker permet aux chercheurs de mesurer l'effet moteur par les mouvements oculaires, les paramètres des saccades étant liés à la motricité générale du patient.
Rappelons que la maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente, après la maladie d'Alzheimer. Sa prévalence dans les pays occidentaux est d'environ 0,3 % dans la population générale. Elle augmente avec l'âge, atteignant 1 % chez les plus de 60 ans, et jusqu'à 4 % chez les plus de 80 ans. On compte environ 100.000 malades en France, et 8.000 nouveaux cas qui se déclarent chaque année.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La concentration d’ozone est également impliquée dans la hausse des maladies cardiaques
Une vaste étude chinoise portant sur 258 millions de personnes dans 70 villes chinoises a comparé des données d’admissions à l’hôpital sur la période 2015-2017 avec l’évolution en direct de la ...
Deux fois moins de démence chez les seniors qui utilisent souvent Internet
Une nouvelle étude menée à long terme par des chercheurs de l'Université de New York sur 18 154 adultes a montré que les personnes âgées qui utilisaient régulièrement l’Internet avaient deux fois ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 200
- Publié dans : Médecine
- Partager :