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L'épidémie de Creutzfeldt-Jakob pourrait être plus grave que prévue

Les scientifiques de l'Imperial College School of Medicine de Londres pensent que le nouveau variant de Creutzfeldt -Jakob pourrait faire beaucoup plus de victimes qu'il n'en a fait jusqu'alors. Ces prévisions alarmistes, qui viennent confirmer celles qui viennent d'être rendues publiques en France par la commission d'enquête du Sénat ( voir brève précédente), se fondent sur les conclusions de nouveaux travaux, menés sur plus d'un millier de souris de patrimoines héréditaires différents, auxquelles on a innoculé du prion pathologique. Au terme de ces expériences, la période d'incubation de la forme humaine de la maladie de la vache folle pourrait varier selon le patrimoine génétique. Le professeur Collinge, qui fait partie des spécialistes reconnus de maladies à prion, estime pouvoir extrapoler les constats au genre humain, la structure du génome des souris étant assez proche de celle du génome humain. Ainsi, les 99 victimes britanniques du nouveau variant de Creuzfeldt-Jakob seraient "génétiquement prédisposées à avoir la période d'incubation la plus courte", souligne le professeur Collinge. "Nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance, les maladies à prions se développent selon un calendrier tout à fait particulier et nous ne pouvons pas exclure une épidémie qui évolue sur des décennies", a-t-il précisé.

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1330000/1330251.stm

Imperial College School of Medicine :

http://www.med.ic.ac.uk/divisions/52/neuro/vcjd.htm#vcjd

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