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L'agressivité pourrait avoir une composante génétique
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D'après une étude dirigée par Jari Tiihonen (département de neuroscience au Karolinska Institutet, Stockholm) et menée sur près de 800 Finlandais, emprisonnés pour des crimes violents et des délits sans violence, comparés à la population générale, deux gènes mutés, appelés Maoa (qui commande la production d'une enzyme régulant la production de neurotransmetteurs comme la dopamine) et CDH13 (impliqué dans des troubles du contrôle de l'impulsivité), seraient "associés à des comportements extrêmement violents". Selon, ces travaux, ces résultats auraient pris en compte des facteurs environnementaux - antécédents d'abus de substances (drogues, alcool...), personnalité antisociale et maltraitance dans l'enfance -, sans que cela modifie le résultat.
L'étude n'a pas été conçue pour expliquer l'impact des variations génétiques et, selon les auteurs, de nombreux autres gènes pourraient jouer un rôle, directement ou indirectement. L'étude précise que les deux versions des gènes mutés sont "plutôt courantes", jusqu'à un individu sur cinq en est porteur estime Jari Tiihonen, coauteur de l'étude.
Pour lui cependant, ces résultats ne doivent pas changer l'appréciation que l'on porte sur la responsabilité pénale et ces résultats ne permettent pas un dépistage des comportements violents à titre préventif.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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