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L'activité physique réduit les risques de maladies et rallonge la vie

L'activité physique régulière, même d'intensité modérée, est excellente pour la santé, réduisant le risque de nombreuses pathologies et rallongeant donc la vie, selon une analyse menée sous l'égide de l'Inserm. Pour cette "expertise collective" demandée en 2006 par le ministère des sports, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a demandé à une quinzaine d'experts -médecins, chercheurs, psychologues, sociologues, physiologues- d'étudier les données nationales et internationales disponibles. En est sorti un point en 812 pages sur les effets sur la santé de l'activité physique, présenté à la presse.

Selon les experts, seulement 47 à 63 % des Français d'âge adulte pratiquent une activité physique -de la simple marche au sport de compétition- à un niveau favorable pour la santé. Les hommes en font plus que les femmes, les habitants des villes plus que ceux des campagnes, les diplômés plus que ceux qui ne le sont pas. Les plus aisés ont accès à des salles, ce qui entraîne une activité plus régulière.

Et pourtant, les bienfaits pour la santé d'une activité physique sont indéniables : prévention ou traitement des maladies cardiovasculaires, prévention du diabète, outil thérapeutique performant pour la broncho-pneumopathie chronique osbtructive des fumeurs, prévention du cancer du colon ou du sein...

Les personnes âgées y gagnent de la masse musculaire et osseuse. L'activité physique freine aussi le déclin cognitif, et elle préviendrait la maladie d'Alzheimer.

Les études fixent des niveaux minimum : 30 mn cinq jours par semaine d'une activité physique modérée ou 20 mn trois fois par semaine d'une activité intense, et le double pour les jeunes. Une activité de renforcement musculaire est recommandée, ainsi que, pour les personnes âgées, des exercices d'équilibre.

Dans sa dimension proprement sportive, l'activité physique présente quelques risques : les traumatismes bien sûr, de la tendinite aux fractures, et aussi l'addiction, notamment chez les adeptes du jogging ou du body building. Mais celle-ci ne concerne que 4 % de ceux qui pratiquent un sport.

Inserm

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