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Internet nouvelle interface entre employeurs et employés

Il existe plus de 500 sites d'offres d'emploi à l'heure actuelle sur le Net, et leur nombre augmente sans cesse. Mais, alors qu'au début, il s'agissait surtout d'utiliser l'édition électronique comme un canal de diffusion supplémentaire, cette activité est en train de devenir un marché important, au point de pousser les éditeurs de presse - pour lesquels il représente un chiffre d'affaires conséquent - à tenter de reprendre la main. Ce sont en effet des starts-up comme Hotjobs ou Career Mosaic qui se sont engouffrées sur un secteur en évolution permanente, au gré de l'augmentation du nombre d'internautes et de l'amélioration des technologies multimédia. Pour regagner le terrain perdu, certains organes de presse ont choisi de se battre sur celui de leur concurrent. Le Washington Post et The Tribune Co. ont ainsi décidé de s'associer pour regrouper leurs offres qui seront désormais publiées sur un seul site, BrassRing, créant même une start-up dotée de 70 millions de dollars pour se développer. Mais la synergie entre les différents journaux, magazines et chaînes de télévision des deux groupes de presse américains devrait également jouer à plein. Quoi qu'il en soit, le succès croissant des offres d'emploi sur le Net ne fait que déplacer ce marché des médias traditionnels vers l'électronique. L'instantanéité, le faible coût de revient, l'interactivité et ses possibilités multimédia permettent à ces annonces d'un nouveau genre de modifier le marché de l'emploi lui-même. Surtout aux Etats-Unis, où le chômage a pratiquement disparu et où ce sont les employeurs qui doivent déployer des trésors d'imagination et d'incitations financières pour recruter les talents qu'ils recherchent. Ainsi, dès qu'un salarié se sent un peu moins bien dans son entreprise, il n'est pas rare qu'il se connecte au web et trouve immédiatement des dizaines d'offres d'emploi spécialement adaptées à son profil. Sans parler de ceux qui placent le leur sur le Net, "juste pour voir", et reçoivent sans arrêt des propositions alléchantes. "Désormais, les salariés restent le temps de la durée d'un projet - en moyenne 4 à 6 mois - et vont voir ailleurs", résumait récemment le recruteur d'une grande entreprise de high tech de la Silicon Valley. De plus en plus, aux Etats-Unis, et en partie grâce à Internet, ce sont les salariés qui choisissent les conditions de leur flexibilité.

Les Echos : http://www.lesechos.fr/silval/

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