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Greffes contre le cancer : les donneurs dangereux seront identifiés

Une équipe de chercheurs de l'Université de Montréal annonce que la génomique lui permet de prétendre à une avancée qui aura un impact fondamental sur le traitement de certains cancers du sang par voie de greffe de cellules sanguines. La découverte, publiée dans la revue américaine Public Library of Science Medicine, aide à reconnaître de façon sûre si les cellules du donneur de moelle osseuse causeront une réaction chez le receveur, après la greffe.

Ce test prédictif pourrait susciter un impact considérable pour l'avenir des malades. La greffe de cellules-souches provenant de la moelle osseuse demeure la meilleure voie pour traiter ou guérir certains des patients atteints de leucémie et de lymphomes. Cependant, cette greffe demeure risquée en raison de la complication majeure qu'est la réaction du greffon.

Comme le souligne l'initiateur de ce projet, le Dr Claude Perreault de l'Institut de recherche en immunologie et cancérologie de l'Université de Montréal, ce test permettra de choisir le meilleur donneur et d'offrir une médecine personnalisée. Pour réussir une telle avancée, les chercheurs ont utilisé deux techniques de biologie moléculaire qui permettent d'étudier le niveau d'expression des gènes dans les cellules du donneur. Génome Québec affirme qu'il s'agit d'une avancée extraordinaire qui non seulement permettra d'améliorer et de sauver des vies, mais qui confirme l'importance de soutenir le savoir en génomique. Seulement au Canada, 10 000 personnes ont pu être sauvées grâce à la greffe de cellules-souches.

Cyberpresse

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