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Le gouvernement lance un plan en faveur des biotechnologies

Visitant le 19 juin plusieurs entreprises innovantes du Rhône, notamment BioMérieux, Nicole Fontaine a annoncé en avant-première les grandes lignes de son « plan biotech », qui sera précisé à l'automne 2003 et qui devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2004. Voulu par le président de la République, ce plan d'action gouvernemental 2004-2008 viendra compléter le « plan cancer » annoncé récemment par Jacques Chirac. « Notre objectif est simple : que les biotechnologies françaises bénéficient du plus fort taux de croissance en Europe. Nous serons ainsi dans le lot de tête des pays européens, avec le Royaume-Uni et l'Allemagne, dans une Europe qui doit également combler son retard vis-à-vis des Etats-Unis », indique Nicole Fontaine. En pratique, le « plan biotech » concocté avec les ministères de la Recherche et de la Santé comporte deux volets : « D'une part, permettre l'émergence de cinq biopôles de réputation internationale en France, d'autre part, doubler la part des moyens d'intervention du ministère de l'Industrie en faveur des biotechnologies ». Concernant les biopôles, Nicole Fontaine ne cache pas que « pour être efficace, il faut concentrer les aides sur quelques pôles d'excellence. Le saupoudrage dans ce domaine n'est pas bon ». Avant d'ajouter que « Lyon aura toute sa place » parmi les cinq biopôles prévus. Ces biopôles devront favoriser la coopération entre laboratoires publics et privés, établissements hospitaliers, entreprises et sociétés de services. A propos du doublement des moyens du ministère de l'Industrie pour les biotechnologies, la ministre admet que ceux-ci sont limités actuellement à 13 millions d'euros par an. Ils devraient donc augmenter substantiellement dans les trois ans et surtout « être mieux coordonnés avec les actions des régions ». Par ailleurs, Nicole Fontaine rappelle qu'un plan en faveur de l'innovation va être également lancé en 2004. Les mesures, qui seront annoncées à la rentrée, prévoient principalement des crédits d'impôts évalués à 200 millions d'euros, pour les entreprises de moins de 8 ans qui consacrent une part importante de leurs revenus à la recherche.

Progrés : http://www.leprogres.fr/infosdujour/francemonde/175212.html

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