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Un gène de la longévité contre la démence ?

Les personnes disposant d'une certaine variante d'un gène associé à la longévité et, en général, à une bonne santé, sont moins exposées que les autres à la maladie d'Alzheimer, déclarent des chercheurs américains. Les personnes ayant deux copies d'une certaine variante du gène de la CETP (protéine de transfert des esters de cholestérol) connaissent un déclin de la mémoire plus lent que les personnes qui ont différentes variantes du gène.

"Nous savons depuis longtemps que les facteurs génétiques importent dans la maladie d'Alzheimer", a déclaré Richard Lipton, de la faculté Albert Einstein de médecine à l'université Yeshiva de New York, dont l'étude paraît dans la revue Journal of the American Medical Association.

Lipton a rappelé que la majeure partie des études s'étaient employées à identifier les variations génétiques qui accroissent le risque de développer la maladie d'Alzheimer, comme la variante APOE4. "Au lieu de cela, nous avons recherché les gènes qui protègent de la maladie d'Alzheimer, et aussi les gènes qui peuvent favoriser un vieillissement sain du cerveau", a dit Lipton dans une interview.

L'équipe de Lipton a étudié une variante de la CETP qui est d'ores et déjà associée à une longévité exceptionnelle et à une bonne santé cardiovasculaire. Ils ont analysé l'ADN de plus de 500 personnes qui n'étaient pas atteintes de démence au commencement de l'étude. "Nous avons constaté, chez les personnes porteuses de la variante 'longévité' de la CETP, une diminution de 70 % du risque d'avoir la maladie d'Alzheimer(...)", a expliqué Lipton. On estime à 26 millions le nombre de personnes atteintes, dans le monde entier, de la maladie d'Alzheimer, forme la plus répandue de la démence sénile.

JAMA

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