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La France et l'Allemagne prennent une initiative commune pour faire interdire le clonage humain

Le 21 juin dernier, la France et l'Allemagne avaient décidé de prendre une initiative immédiate sur la question particulière du clonage reproductif de l'être humain, afin de faire consacrer son caractère inacceptable et contraire à la dignité humaine, et d'inscrire son interdiction dans un instrument juridique universel. Les deux ministres des Affaires étrangères avaient annoncé l'intention de la France et de l'Allemagne de lancer une initiative commune dans ce but dans le cadre des Nations Unies. Le 7 août, les représentations permanentes de la France et de l'Allemagne ont saisi le Secrétaire Général des Nations unies de la demande d'introduction de cette question à l'ordre du jour de la 56ème session de l'Assemblée Générale des Nations unies qui s'ouvrira le mois prochain à New-York, afin que soit ouverte la négociation d'une convention universelle interdisant le clonage humain aux fins de reproduction. Il s'agit en effet d'une question qui intéresse l'humanité toute entière. L'ONU est donc le forum adéquat. Si l'évolution des sciences de la vie ouvre des perspectives très prometteuses pour l'amélioration de la santé des individus et de l'humanité, il convient également dès à présent, étant donné la rapidité de l'évolution de la science de prendre les mesures nécessaires afin d'éviter des dérives dangereuses et dont les conséquences pour l'humanité seraient imprévisibles. Cette convention devrait faire entrer dans le domaine du droit les principes affirmés par la ''déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l'homme'' que l'UNESCO avait adoptée en 1997 et qui avait été entérinée le 9 décembre 1998 sur une initiative française. Ce texte constitue la référence majeure pour les débats en cours sur la bioéthique. Des institutions spécialisées, en particulier l'Organisation Mondiale de la Santé, de même que l'UNESCO, devraient également être appelées à coopérer à la réalisation de cette convention. De même, la négociation pourrait bénéficier, le moment venu, des travaux d'un groupe d'experts indépendants préconisé par la Commission des Droits de l'Homme pour donner suite à la déclaration de l'UNESCO. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme sera également impliquée.

France Diplomatie :

http://www.france.diplomatie.fr/actualite/article.asp?cat=1&th=0&ar=2435

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