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La France branchée haut-débit et peer-to-peer

La révolution Internet, c'était en 2004, selon Médiamétrie. La deuxième étude annuelle de Médiamétrie sur Internet dans les foyers français montre en effet que plusieurs indicateurs-clés ont été atteints. Si la France n'en est pas encore à la moitié de sa population connectée (46,3 % au quatrième trimestre 2004), plus de la moitié des foyers disposant d'un accès à Internet sont en haut-débit, 53,5 % exactement, contre 32% fin 2003 . « Un chiffre significatif », selon François-Xavier Hussherr, les 50 % ayant été atteints au cours du troisième trimestre. Une accélération brutale qui prend l'allure d'une séance de rattrapage pour la France, dont le retard en matière d'accès à Internet a si souvent été montré du doigt. Le pays est aujourd'hui le troisième en Europe, en termes de taux d'équipement en haut-débit, derrière l'Allemagne et l'Espagne et devant l'Italie. « Si l'Allemagne est le premier, il faut savoir que ce pays prend en compte les accès en ISDN c'est-à-dire des connexions à 58 kbit/s. C'est du faux haut-débit. »

Ce développement du haut-débit à plusieurs conséquences. Notamment sur le temps de connexion. Tous types de connexion confondus, les Français ont passé deux heures de plus par mois sur Internet en 2004 par rapport à 2003. Pour les connectés en haut-débit, cette progression est de plus de neuf heures. Ensuite, Médiamétrie enregistre une progression de l'usage des applications audio et vidéo, avec plus de 10,5 millions d'utilisateurs de RealPlayer, MusicMatch, QuickTime, iTunes, etc. mais aussi des plates-formes de peer-to-peer (3,3 millions d'utilisateurs, soit 700 000 de plus en un an).

« Le téléphone a mis cent ans à atteindre les cinq millions de foyers français, c'était en 1974, note François-Xavier Hussherr. Pour Internet, cela s'est passé en quelques années. Même la voix fait des progrès sur Internet. » Le logiciel Skype, en effet, connaît une brusque accélération depuis août 2004. De 200.000 usagers, cette application est passée à 505.000 en décembre.

[OINet">RNIS, ou Numéris, NDLR], c'est-à-dire des connexions à 58 kbit/s. C'est du faux haut-débit. »

Ce développement du haut-débit à plusieurs conséquences. Notamment sur le temps de connexion. Tous types de connexion confondus, les Français ont passé deux heures de plus par mois sur Internet en 2004 par rapport à 2003. Pour les connectés en haut-débit, cette progression est de plus de neuf heures. Ensuite, Médiamétrie enregistre une progression de l'usage des applications audio et vidéo, avec plus de 10,5 millions d'utilisateurs de RealPlayer, MusicMatch, QuickTime, iTunes, etc. mais aussi des plates-formes de peer-to-peer (3,3 millions d'utilisateurs, soit 700 000 de plus en un an).

« Le téléphone a mis cent ans à atteindre les cinq millions de foyers français, c'était en 1974, note François-Xavier Hussherr. Pour Internet, cela s'est passé en quelques années. Même la voix fait des progrès sur Internet. » Le logiciel Skype, en effet, connaît une brusque accélération depuis août 2004. De 200.000 usagers, cette application est passée à 505.000 en décembre.

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