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Fin septembre, le satellite UARS tombera sur Terre, mais où ?

Grand comme un autobus, le satellite UARS est hors de contrôle et s’apprête à entrer dans l’atmosphère. Quand ? Fin septembre ou début octobre, dit la Nasa. Où ? On ne sait pas. Amateurs de bolides, surveillez le ciel ! Pronostiqueurs de cataclysmes, remballez vos fantasmes…

En septembre 1991, les astronautes de la mission STS-48 (chérie des ufologues pour des images d’objets mystérieux) ouvraient la soute de la navette Discovery et libéraient le satellite UARS (Upper Atmosphere Research Satellite). Cet engin de près de 12 mètres de longueur pour 6 tonnes allait durant des années, jusqu’en 2005, étudier la stratosphère, sa chimie, ses vents et sa couche d’ozone, et mesurer plus précisément l’énergie reçue du Soleil et absorbée dans l’atmosphère.

En 2005, la Nasa met fin à sa mission (qui devait durer trois ans) et UARS reste sur son orbite basse (600 km), inclinée à 57° par rapport au plan équatorial. Sa chute est irrémédiable et les experts de la Nasa l’estiment pour la fin du mois de septembre ou le début d’octobre.

  • Des nouvelles plus précises juste avant le crash

Le point d’entrée dans l’atmosphère et donc la zone concernée restent pour l’instant impossibles à estimer, explique la Nasa. La réserve de carburant est épuisée et il n’est pas possible d’effectuer une correction de trajectoire pour viser l'océan Pacifique, étendue la moins peuplée de la planète et cimetière habituel d'engins spatiaux en fin de mission. UARS tombera donc là où l’amèneront les lois de la gravité et les aléas des frottements sur l’atmosphère.

L’objet est surveillé de près par les observateurs de la base de l’US Air Force installée à Vandenberg, en Californie. À l’approche de l’échéance fatale (pour UARS), la Nasa promet des rapports réguliers sur la position du satellite puis sur les conditions de la pénétration dans l’atmosphère. L’engin devrait se déchirer en multiples morceaux et sans doute produire des bolides, c’est-à-dire des objets en chute libre se consumant et ionisant l’air, provoquant de jolies traînées colorées. Certains auront sans doute la chance de les observer...

Futura-Sciences

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