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Les espoirs de l'immunothérapie se concrétisent

La société de bio-technologie Genentech, à l'occasion du 36ème congrès de la société américaine d'oncologie clinique (ASCO), a présenté trois études très positives sur un même produit, un nouvel anticorps monoclonal. Cette société californienne est réputée pour avoir développé l'herceptine, un anticorps monoclonal capable de corriger, chez environ un tiers des femmes atteintes d'un cancer du sein, la fabrication excessive d'une protéine, la HER2. Depuis, elle en a mis au point un second, l'anti-VEGF, qui semble donner des résultats impressionnants contre toute une série de cancers : colon, poumon, sein et probablement rein. Cet anticorps s'attaque lui aussi à des protéines mais en stoppant totalement leur activité.L'anticorps s'attaque en effet à des protéines, les facteurs de croissance vasculaires, qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, un mécanisme connu sous le nom d'angiogenèse. Dans l'organisme, l'anticorps va les empêcher de fabriquer les nouveaux vaisseaux sanguins par lesquels passe l'oxygène et la nourriture nécessaires à la survie des cellules cancéreuses. Conséquence, la tumeur ne peut plus se développer et finit par mourir. "C'est la première fois qu'un agent anti-angiogenèse fait preuve d'une telle activité, montrant que ce mécanisme joue un rôle capital dans le développement d'une tumeur", a indique le Dr Emily Bergsland, du centre de cancérologie de l'Université de Californie à San Francisco, qui a mené cet essai sur des malades atteints de cancers du côlon. Environ 40% des patients traités à faibles doses ont répondu au traitement et 24% de ceux qui recevaient les plus fortes doses. Le taux de réponse signifie que la taille des tumeurs a diminué de moitié au moins. Les cancérologues cherchent maintenant à comprendre pourquoi le traitement semble marcher mieux à petite dose qu'à dose intensive. Mais d'autres études, bien qu'encore préliminaires, montrent déjà que ce même anticorps monoclonal donne des résultats prometteurs contre les cancers du poumon et les cancers du sein avec métastases. Parallèlement un vaccin anti-cancer dénommé Avicine est actuellement à l'essai en phase II sur 77 malades atteints de cancers du colon. Mis au point par l'Université de l'Ohio puis développé par les sociétés Immunotherapeutics et Avibio ce vaccin stimule le système immunitaire grâce à une hormone appelée hCG( human chorionic gonadotropin) présente dans toutes les formes de cancers.

Brève rédigée par @RT Flash

Wired :

http://www.wired.com/news/technology/0,1282,36457,00.html

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