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Des emballages alimentaires comestibles bientôt dans les rayons !

Bien que les emballages ménagers ne comptent que pour 1 % des déchets produits en France, conditionnements en plastique, en verre, en papier, en carton ou en métal représentent tout de même chaque année des millions de tonnes à recycler, enfouir ou incinérer. Aussi, les industriels cherchent depuis des dizaines d’années des moyens pour réduire ces quantités, avec plus ou moins de succès.

Mais une partie de la solution a peut-être été trouvée par David Edwards, professeur en biologie et en ingénierie à l’Université de Harvard et créateur du Laboratoire, un centre d’expérimentation mi-artistique mi-scientifique situé à Paris : avec le designer François Azambourg, il a en effet développé des emballages comestibles ! De cette manière, les conditionnements n’iront plus dans le bac jaune, mais dans nos estomacs ! Une innovation singulière mais prometteuse pour la diminution du volume de nos poubelles et les économies de ressources naturelles…

Comment ces emballages se présentent-ils ? « Nous voulons reproduire, grosso modo, l'emballage naturel que l'on voit sur un raisin ou une noix de coco, où le contenant et le contenu sont indissociables », a expliqué M. Edwards au micro d’Europe 1. Cette « membrane alimentaire naturelle » est « maintenue ensemble par des forces électrostatiques, pour y contenir un liquide, une émulsion, une mousse ou une substance alimentaire solide. Cette enveloppe est comestible et biodégradable », a-t-il précisé sur le site de l’Université.

Et d’ajouter dans les colonnes du Parisien : « Ces emballages peuvent être composés de fruits séchés, de chocolat, de noix et de basilic. Il s’agit en fait d’un gel fait avec des particules de calcium et de magnésium et un polymère naturel ». Ainsi, il propose la Wikiboisson, une boule consommable contenant du jus d’orange et fabriquée à partir de la pelure de cet agrume (à laver à l’eau avant de manger, indique-t-il). La sphère peut aussi être remplie avec du gaspacho, dans quel cas elle sera à la saveur tomate. Puis il y a les Wikiapéricubes, des billes de fromage frais enveloppées dans une peau à base d’herbes ou de curry. Ou encore la Wikiglace, qui ne fond pas dans la main car protégée par le gel comestible.

« Evidemment, pour éviter que tout le monde tripote l’emballage, un suremballage est nécessaire, comme c’est de toute façon le cas avec la plupart des produits alimentaires qui sont conditionnés dans un film plastique ou un carton. Mais si ce suremballage, composé d’algues ou de bagasse, n’est pas mangeable, il est biodégradable », a fait savoir le professeur.

Selon lui, plusieurs industriels sont intéressés par son invention qui n’engendrerait de plus pas de surcoût pour le consommateur. Les Wikicells pourraient ainsi se retrouver dans les supermarchés en 2013, aux côtés des Wikicells Machines, des appareils permettant de fabriquer soi-même des emballages consommables. En attendant, vous pourrez tester les Wikiglaces dès cet automne dans le Wikibar, qui ouvrira dans le premier arrondissement de Paris (Quartier des Halles).

Développement durable

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  • Reste plus qu'à faire comme à Barcelone (mais à l'inverse des poubelles qui sont aspirées vers une décharges par un réseau d'air souterrain aboutissant à l'extérieur de la ville à rues trop étroites (Le Blogueur - Arte cette 3 ème semaine de juillet) ; et de se passer de camions de livraison..., en faisant celle-ci directement à domicile par air comprimé, l'alimentation accumulée à la sortie (en fonction de la commande et de la consommation) dans un conduit réfrigéré aboutissant à la cuisine.
    Comme on va vers plus de nanotechnologie et moins de produits à pollution finale, cela ira dans le bon sens ! Mais, il faudra renvoyer plein de gens à la campagne, s'occuper de ses 'oies-nions' avec le plus d'autarcie possible et de connaissances climato-paysagistes (à surfaces de cultures bordées de partout de talus TRÈS arborés, pour retenir l'eau mieux qu'au Japon !
    Sous-rire à 'Fous-coupe-chic-maths' ?

  • Reste plus qu'à faire comme à Barcelone (mais à l'inverse des poubelles qui sont aspirées vers une décharge par un réseau d'air souterrain aboutissant à l'extérieur de la ville à rues trop étroites - Le Blogueur - Arte cette 3 ème semaine de juillet) ; et ainsi, de se passer de camions de livraison puant..., en faisant celle-ci directement à domicile par réseaux d'air comprimé..., l'alimentation accumulée à la sortie (en fonction de la commande et de la consommation) dans un conduit réfrigéré aboutissant à la cuisine.
    C'est inspiré des solutions extra-t'erre... restes..., de www.ummosciences.org

    Reste à vérifier quels produits seront encore bio et naturels de la "vile ville" vers la campagne ???

    Comme on va vers plus de nanotechnologie et moins de produits à pollution finale, cela ira dans le bon sens ! Mais, il faudra renvoyer plein de gens à la campagne, s'occuper de ses 'oies-nions' avec le plus d'autarcie possible et de connaissances climato-paysagistes (à surfaces de cultures bordées de partout de talus TRÈS arborés, pour retenir l'eau mieux qu'au Japon !

    Sous-rire à 'Fous-coupe-chic-maths' ?

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