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La dépression serait liée à un dérèglement de notre horloge interne

La dépression toucherait environ 120 millions de personnes dans le monde et entraînerait 850 000 décès par an.

Selon des chercheurs de l’Université de Californie Irvine, les gènes qui contrôlent les rythmes circadiens sont modifiés dans le cerveau des patients touchés par la dépression.

Des chercheurs de l’UC Irvine, de l’Université du Michigan, de l’UC Davis, de la Cornell University, de l’Institut Alpha Hudson pour la biotechnologie et de l’Université de Stanford ont pratiqué l’analyse de données concernant 12.000 transcriptions de gènes obtenus à partir de tissu cérébral prélevé sur 34 personnes déprimées et 55 en bonne santé. Ils ont analysé plusieurs échantillons d’ARN à partir de 6 régions de chaque cerveau et les données d’expression des gènes sur un cycle de 24 heures.

Leur analyse révèle que les gènes de l’horloge circadienne sont différents pour 6 zones du cerveau (vs patients sains) avec des rythmes fortement perturbés chez les patients déprimés. Il s’agit de plusieurs centaines de gènes dans chacune de ces 6 régions cérébrales qui présentent des schémas d’expression rythmique différents et, parmi ces gènes, nombreux sont ceux qui sont essentiels aux rythmes circadiens de nombreuses fonctions du corps.

Il serait donc en théorie possible de traiter la dépression en agissant sur les rythmes circadiens conclut le Docteur William Bunney, auteur principal de l’étude et professeur émérite de psychiatrie à l’UC Irvine. Les auteurs expliquent leurs résultats en rappelant que les gènes de l’horloge circadienne jouent un rôle important dans la régulation de nombreux rythmes du corps sur un cycle de 24 heures.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

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