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Dépistage généralisé du cancer du sein : un bénéfice confirmé en matière de mortalité

En dépit d'une polémique récurrente et reprise par les médias depuis des mois, Jean-Luc Harousseau, président du collège de la Haute Autorité de Santé vient de rappeler qu'il n'y avait aucune nouvelle raison scientifique valable de remettre en cause la balance bénéfice/risque du dépistage organisé du cancer du sein chez les femmes de 50 à 74 ans.

Cette conviction est confirmée par une étude rigoureuse publiée par Lancet le 30 octobre 2012. Cette étude montre que le dépistage généralisé du cancer du sein permet d'éviter un décès pour 233 femmes dépistées et entraîne, in fine, une diminution du risque relatif de décès par cancer du sein de 20 %, en dépit du fait qu'un diagnostic de cancer du sein sur 5 serait, en fait, un surdiagnostic qui débouche sur des traitements inutiles.

L'étude rappelle fort justement que le programme de dépistage du cancer du sein au Royaume-Uni permet d'éviter 1307 décès par cancer du sein chaque année. S'agissant de la fréquence des sur-diagnostic, les chercheurs rappellent par ailleurs que, sur les 307 000 femmes invitées à se faire dépister pour la première fois entre 50 et 52 ans, le risque d'être victime d'un sur-diagnostic, pendant toute la durée du dépistage (20 ans) est à peine supérieur à 1%.

Cette étude préconise donc logiquement le maintien du dépistage généralisé en matière de cancer du sein en raison de son bénéfice clair en terme de vies sauvées. 

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

The Lancet

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