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Découverte d'un nouveau coronavirus
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Un nouveau coronavirus humain, responsable d'infections respiratoires autrement moins sévères que celles causées par son cousin le germe du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), vient d'être découvert par des chercheurs de l'université d'Amsterdam, aux Pays-Bas. Ce pathogène, isolé par hasard chez un enfant de sept mois, pourrait être à l'origine de nombreuses affections jusqu'à présent inexpliquées, notamment chez le nourrisson et les sujets immunodéprimés. C'est en janvier 2003 que les médecins d'un hôpital néerlandais ont posé les jalons de cette découverte, au moment de l'admission d'un bébé affichant les symptômes conjugués de rhinite, de bronchiolite et de conjonctivite. Après avoir recherché en vain les traces de germes connus - adénovirus, virus syncithial généralement responsable des bronchiolites ou encore virus influenza -, ils se sont en effet mis à la recherche d'un pathogène jamais identifié. D'abord en utilisant, sans succès, les techniques classiques basés sur la culture de germe in vitro. Puis en mettant à contribution un nouvel outil d'identification basée sur l'isolement, puis l'amplification génique, de fragments de génome viral. En opérant de la sorte, l'équipe emmenée par Ben Berkhout est parvenue à identifier un nouveau type de coronavirus - le quatrième à être décrit chez l'être humain. Responsables d'infections respiratoires légères, les deux premiers ont été découverts dans les années 60 tandis que celui du Sras, beaucoup plus meurtrier, est apparu fin 2002 dans le sud de la Chine avant de se propager à plusieurs continents et de causer plus de 900 décès l'an dernier. Désormais membre de plein droit de cette petite famille, le dernier venu semble capable de créer, chez des sujets jeunes ou fragiles, des infections aiguës. Et peut-être plus fréquentes que prévu.
Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20040323.FIG0321.html
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- Publié dans : Médecine
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