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Découverte d'un gène prédisposant au diabète ouvre une nouvelle voie thérapeutique

Une équipe internationale a identifié un gène qui prédisposerait à la forme la plus répandue de diabète, maladie en pleine expansion dans le monde, selon la revue scientifique britannique Nature du 4-01-2001. Ce gène, dénommé "SHIP2" pourrait constituer une nouvelle cible pour le traitement du diabète le plus courant, le diabète de type 2, souligne l'équipe regroupant des chercheurs belges (Stéphane Schurmans, Institut de biologie et de médecine moléculaires de l'Université libre de bruxelles, à Gosselies), français (Jean-François Tanti, INSERM, Nice) et canadiens (université de Toronto). Les chercheurs ont observé des souris qu'ils avaient génétiquement modifiées afin de les débarrasser du gène en question. Les rongeurs sans ce gène SHIP2 sont plus sensibles à l'action de l'insuline, l'hormone qui évite au sucre de s'accumuler dans le sang tout en permettant aux cellules notamment du cerveau de l'utiliser comme carburant. D'où l'idée qu'un agent susceptible de bloquer le gène pourrait avoir un intérêt thérapeutique. La résistance à l'action de l'insuline, fabriquée par le pancréas, est en effet une marque fréquente du diabète le plus fréquent. L'explosion quasi-épidémique du diabète dans le monde apparaît liée aux conditions de vie moderne (sédentarité, alimentation inadaptée, obésité..) et au vieillissement des populations. Aux Etats-Unis, le diabète provoque la mort chaque année de près de 190.000 personnes et coûte au pays près de 100 milliards de dollars. Le diabète de type 2, dit "gras" (non inulino-dépendant), représente 90 % des cas de diabète dans le monde. Dans les 25 ans à venir, le nombre de diabétiques pourrait plus que doubler sur la planète, en passant de 140 millions à 300 millions. Le type 1 (insulino-dépendant), encore appelé diabète "maigre", lié à la destruction des cellules du pancréas productrices de l'hormone insuline, représente 10 % des cas et se traite par injections d'insuline. Le diabète non traité est source de coma, de cécité, d'insuffisance rénale, de problèmes cardio-vasculaires, de gangrènes et d'amputations.

Brève rédigée par @RT Flash

Nature : http://www.nature.com/nature/

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