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Découverte d'un gène associé à une forme courante de migraine

Une étude internationale conduite par des chercheurs de l'Université de Montréal et de l'Université d'Oxford a abouti à l'identification d'un gène associé à une forme courante de migraine.

Cette recherche a en effet permis de découvrir qu'une mutation dans le gène KCNK18 inhibe la fonction d'une protéine nommée TRESK qui joue normalement un rôle essentiel dans la communication entre les cellules nerveuses. Publiés dans Nature Medicine, les résultats de cette étude pourraient être riches de conséquences pour les personnes souffrant de céphalées récurrentes.

Jusqu'à présent, seuls les gènes de la migraine accompagnée d'une faiblesse motrice unilatérale avaient été identifiés. « Nous nous sommes intéressés aux formes les plus fréquentes de migraine, c'est-à-dire aux migraines non accompagnées de faiblesse musculaire, et avons étudié les gènes chargés du contrôle de l'excitabilité cérébrale », explique Ron Lafrenière, auteur principal de cette étude et directeur adjoint du Centre d'excellence en neuromique de l'Université de Montréal.

Les chercheurs ont comparé l'ADN de sujets migraineux à celle de sujets non migraineux. « Nous avons découvert une mutation dans le gène KCNK18 qui bloque la fonction TRESK parmi les membres d'une famille de sujets souffrant de migraines avec aura, poursuit Ron Lafrenière. Et avons constaté que tous les membres de cette famille sujets à ce type de migraine étaient porteurs de cette mutation. »

Les migraines avec aura sont précédées ou accompagnées de signes et symptômes sensoriels annonciateurs de la crise migraineuse (ou auras), tels que des points lumineux ou des taches noires devant les yeux ou encore des picotements dans un bras ou une jambe. La céphalée qui s'en suit peut être associée à une sensibilité à la lumière, au bruit et aux odeurs, ainsi qu'à des nausées ..

IH

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