Vivant
Consommer régulièrement des noix réduit le risque de mortalité
- Tweeter
-
-
3 avis :
Des chercheurs espagnols de l'université Rovira i Virgili de Tarragone, dirigés par Jordi Salas-Salvadó, ont montré que la consommation régulière de fruits à coque pouvait réduire sensiblement le risque de développer certaines pathologies graves et augmenter globalement l'espérance de vie.
Cette étude, qui a été réalisée sur 7000 personnes de plus de 50 ans, a montré que les personnes qui mangeaient régulièrement différentes sortes de noix réduisaient simultanément leur risque de maladies cardiovasculaires et de cancer par rapport aux personnes qui ne consomment jamais ce type de fruits.
L'étude précise que les amateurs de fruits à coque ont un risque moindre de diabète de type 2 et d'hypertension et un risque de mortalité globale réduit de 39 %, par rapport au non-consommateurs de ses fruits. Selon ces travaux, les sujets qui consomment plus de trois portions (une portion = 28 g) par semaine de fruits à coques, réduisent leur risque de mourir d'une maladie cardiovasculaire de 55% et de cancer de 40%.
Comme le souligne l'auteur de cette étude, Jordi Salas-Salvadó "les résultats de ces travaux sont vraiment étonnants mais nous ne savons toujours pas précisément quels sont les composants qui, dans ces fruits, exerce un tel effet protecteur. Les noix comportent de très nombreuses molécules, vitamines et minéraux et il existe sans doute un effet synergique particulier entre ces composés ."
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les médecins pourraient bientôt utiliser l'IA pour diagnostiquer les crises cardiaques
Un patient pourrait bientôt n'avoir plus besoin de passer des dizaines d’examens pour avoir un diagnostic précis. À l’avenir, les crises cardiaques pourraient être diagnostiquées avec une rapidité ...
Une nouvelle méthode révolutionnaire permet la 1ère greffe d’un rein cryogénisé
Des chercheurs de l’Université du Minnesota Twin Cities ont réussi la première greffe de rein de rat cryoconservé. L'opération met en exergue la possibilité de conservation d’organes sur le long ...
Manger un peu de tout, clé d'une longue vie en bonne santé
Cette remarquable étude internationale coordonnée par l'université Mac Master au Canada a été menée dans l’objectif de développer un score de nutrition centré sur la qualité diététique et les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 529
- Publié dans : Médecine
- Partager :
Dr Th Perez
25/07/2013Fuyons ce type de publications à la recherche de la poudre de perlimpimpin qui va nous sauver de ceci ou de cela. Intrinsèquement, elles sont toutes entachées d'un nombre de biais d'observation incalculable. Un tel Turque montrera que la consommation de pistaches accrois la virilité (devinez quel pays est le plus gros producteur de pistaches en Europe?), un autre établira un lien entre la consommation de chocolat d'un pays et le nombre de tueurs en série!
Si un couple a en moyenne quatre rapports sexuels par semaine et qu'il dure quarante ans et génère 1,5 enfant (en moyenne), le rapport entre le nombre de rapport sexuel et le nombre d'enfant produit est d'environ 1/5550. On peut "conclure" que le lien statistique entre le rapport sexuel et la production d'enfant est extrêmement faible!
Celimen
28/07/2013+ ou - d'accord avec le Dr Th Perez (sans la tonalité excessivement sceptique due probablement à un biais d'excès de confiance que lui confère son titre...?) pour essayer de décrire avec un peu plus de recul ce type de publications, mais certainement pas pour les "fuir":
+1: cette étude est publiée à priori dans un journal sérieux avec comité de lecture; des erreurs/biais grossiers entacheraient la crédibilité du journal, des experts du comité de lecture, et des auteurs de l'article.
-1/100: mais effectivement lire et acter ce genre de news repose pour les non-experts sur de la confiance, et nous ne pouvons pas échapper totalement à certaines "étourderies" ou plus grave, certaines partialités...
Que peut-on donc faire pour mieux ou moins accréditer cette news?
-> Question à Elisa Tabord (qui semble avoir lu cette étude): les auteurs de cette étude, des scientifiques, sont certainement conscients de possibles biais (j'espère); leur modèle statistique est-il / vous semble t-il fiable/robuste?
Question subsidiaire à vocation non anxiogène: avez-vous les compétences et le temps pour en juger?
-> Question au Dr Th Perez: avez-vous lu l'étude? Si oui, mêmes questions...