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La consommation régulière de poisson réduit le risque de pathologie et augmente l'espérance de vie

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Harvard, dirigés par Dariush Mozaffaris, les personnes de plus de 65 ans ayant les niveaux d'omega-3 les plus élevés vivent en moyenne 2,2 ans de plus que ceux présentant les taux les plus faibles de ces acides gras que l'on retrouve notamment dans les « poissons gras », thon, saumon, sardines, maqueraux.

Cette étude a été réalisée sur 2700 personnes âgées de plus de 65 ans, vivant dans trois états américains (Caroline du Nord, Maryland et Pennsylvanie) qui ont été suivies pendant 16 ans. Ces travaux montrent que la consommation régulière de ce type de poisson pourrait réduire le risque de mortalité, toutes causes confondues, jusqu'à 27 % et d'environ 35 % pour la mortalité cardio-vasculaire.

"La consommation de poissons riches en acides gras ne cesse d'augmenter mais jusqu'à présent, il y avait eu peu de travaux pour essayer de mesurer rigoureusement les effets bénéfiques des oméga-3 sur la santé et l'espérance de vie des personnes âgées", précise le Professeur Dariush Mozaffari, co-auteur de ces travaux.

"Les résultats de cette recherche confirment l'importance de niveaux suffisants d'omega-3 dans le sang pour la santé cardiovasculaire et laissent penser que, plus tard dans la vie, ces bienfaits pourraient en fait prolonger le nombre d'années restant à vivre", ajoute-t-il.

Selon cette étude, la consommation régulière de poissons et notamment de poissons gras permet de réduire sensiblement le risque d'accident vasculaire cérébral, de démence, d'asthme, de maladies rénales et de diabète.

Aux Etats-Unis, la consommation de poisson par habitant a augmenté de 50 % depuis 1980, selon le Département américain de l'Agriculture.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

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