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La connectivité en avion via un réseau mondial

A l'avenir, un homme d'affaire n'aura plus besoin de déprogrammer une visioconférence pour cause de vol retardé, mais pourra assister à la réunion directement à bord de l'avion. C'est du moins le service que cherchent à fournir HoneyWell et Inmarsat aux particuliers ou aux professionnels. Les deux partenaires comptent fournir aux voyageurs un service de connexion en WiFi à bord de l'avion via leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables. Particuliers ou hommes d'affaires pourraient alors utiliser les réseaux sociaux en temps réel, assister à des vidéoconférences ou développer des présentations multimédia. D'autres usages peuvent être imaginés, pour des activités où l'instantanéité a une importance capitale comme les transactions boursières.

  • Un réseau mondial

Cette connexion passerait par le réseau Global Xpress d'Inmarsat, actuellement en projet, qui devrait être déployé en 2013 et disponible à l'échelle mondiale l'année suivante. D'un point de vue technique, ce réseau fonctionne grâce à trois satellites construits par Boeing utilisant la bande K, plus rapide et moins coûteuse que l'actuelle bande Ku. Quant à HoneyWell, la société devrait produire et distribuer le matériel permettant à l'utilisateur de se connecter. On estime l'investissement nécessaire à 1,2 milliard de dollars pour les infrastructures. Une fois utilisable, le réseau devrait alors fournir à l'utilisateur une connexion d'une vitesse de 50 Mbps. Evidemment, HoneyWell et Inmarsat ne sont pas les seuls à avoir pensé à donner la possibilité à un voyageur d'être connecté en avion.

  • Diverses tentatives

En novembre 2011 a eu lieu le test d'un avion connecté dans le land de la Saxe-Anhalt, en Allemagne, fruit d'une collaboration entre Deutsche Telekom, Alcatel-Lucent et Airbus. Alcatel-Lucent, qui fournit la solution technique, a développé des algorithmes spéciaux pour le transfert de données utilisées sur un appareil installé dans un A320, couplé à une solution 4G au sol. La solution a été connectée à deux stations développées par l'opérateur téléphonique allemand et fonctionnant via son réseau. Avec une particularité: s'affranchir du réseau satellitaire, cette fois, tout en fournissant une connexion rapide et moins coûteuse. A noter que la société australienne Qantas a testé en mars 2012 des vols d’A380 connectés entre Melbourne ou Sydney et Los Angeles. Le service de connectivité par satellite était dans ce cas-là fourni par OnAir, utilisant le service SwiftBroadband d’Inmarsat.

L'Atelier

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