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Les compléments alimentaires en vitamines et antioxydants ne semblent pas réduire le risque de maladies cardiovasculaires

On a longtemps pensé que les suppléments en vitamines et en antioxydants pouvaient contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires et encore récemment, fin 2012, une étude suisse, montrait qu'il existait probablement un lien entre faible taux de vitamine D et risque accru de pathologies cardiaques (Voir).

Une autre  équipe américaine de l’université Washington de Saint-Louis (Missouri) a montré, pour sa part, également fin 2012, qu'un trop faible taux de vitamine D chez les personnes diabétiques pouvait doubler le risque de développer une maladie cardiovasculaire (Voir JBC).

Mais en novembre 2008, une vaste étude ayant suivi sur 8 ans 14.600 hommes, montra que la supplémentation en vitamines E et C n'apportait aucun bénéfice en terme de réduction du risque cardiovasculaire (Voir JAMA).

Début février, une nouvelle étude publiée par le BMJ est venue confirmer cette absence de bénéfices. Cette méta-analyse, qui regroupait 2240 articles scientifiques et 50 essais, portait sur 295 000 personnes adultes vivant dans différentes régions du monde.

Résultat : malheureusement, la supplémentation en vitamines et en antioxydants ne réduit pas l’incidence des maladies cardio-vasculaires et il n’est donc pas légitime, dans l'état actuel des connaissances, de recommander une supplémentation en vitamines et antioxydants pour prévenir ces pathologies cardiaques.

Il est cependant probable que la consommation de vitamines et d'antioxydants, dans le cadre d'un régime alimentaire diversifié, peut avoir un effet protecteur pour le cœur.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BMJ

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