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Cellectis et Total vont chercher des substituts pétroliers dérivés de microalgues

Le pétrolier et l’entreprise d’ingénierie des génomes vont mener ensemble des recherches pendant un à quatre ans.

Cellectis, société française spécialisée dans l’ingénierie des génomes, annonce un accord avec Total, sur le développement de substituts pétroliers dérivés de microalgues. Le programme de recherche comprend une première phase d’une durée d’un an qui pourrait être suivie d’une seconde phase de deux à trois ans. « A long terme, l’exploitation des microalgues pourrait contribuer à compléter l’offre et réduire les impacts environnementaux des marchés de l’énergie et de la chimie », indique Cellectis.

La première phase porte sur la mise au point de méthodes et d’outils d’ingénierie des génomes sur certaines espèces de microalgues sélectionnées pour leurs spécificités. La seconde phase porterait sur l’ingénierie de traits (modifications précises du métabolisme et de l’espèce) pour la production de composés aujourd’hui dérivés du pétrole.

Les coûts de ce programme conjoint seront supportés à 50/50 par les deux entreprises. Les technologies et produits issus de ces travaux seront également détenus à parts égales par Cellectis et Total.

André Choulika, PDG de Cellectis, déclare que « l’enjeu de cette collaboration est considérable, puisqu’il porte sur la mise au point de produits dérivés de ressources biologiques renouvelables pour le marché de l’énergie et celui de la chimie ».

Smartplanet

Cellectis

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